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Un homme tué après s'être plaint d'un rodéo urbain à Argenteuil: “J’ai peur pour ma famille”, témoigne une voisine

Un badge de la police sur une veste (illustration)

Un badge de la police sur une veste (illustration) - Geoffroy Van der Hasselt / AFP

Témoignage RMC - Dans la nuit de lundi à mardi 12 mars, à Argenteuil, dans le Val-d’Oise, un homme de 33 ans a été tué après une altercation avec un jeune de 22 ans en raison du bruit causé par un rodéo urbain. Le drame secoue aujourd’hui le quartier. Julie, une voisine, raconte cette nuit traumatisante au micro de RMC.

Un homme de 33 ans a été tué dans la nuit de lundi à mardi 12 mars à Argenteuil, dans le Val-d’Oise, après un différend avec un conducteur en raison de nuisances sonores. D’après les précisions du procureur de Pontoise, la victime serait venue demander à un jeune homme de 22 ans de faire moins de bruit.

“Il s’en serait suivi une altercation au cours de laquelle le conducteur aurait tiré avec une arme à feu”. La victime est malheureusement décédée une heure plus tard. L’auteur présumé du tir, lui, a pris la fuite et est actuellement recherché.

"Au secours au secours, il est en train de mourir"

Au micro de RMC, Julie, une habitante du quartier depuis cinq ans, se dit traumatisée par ce drame.

“Cette nuit blanche a été traumatisante. J’ai entendu un tir, c’était choquant. Les gens qui criaient ‘au secours au secours, il est en train de mourir’ c’était très choquant”.

La maman dit avoir entendu les cris, puis les pleurs de la famille de la victime. Aujourd’hui, elle ne souhaite plus vivre dans ce quartier et envisage de déménager.

“Je ne me sens plus en sécurité, j’ai peur pour moi, pour ma famille, ça fait cinq ans que j’habite ici, c'est la première fois que je vis ça. Je pense que je ne vais pas retrouver le sommeil tout de suite ”.

Selon ses dires, la victime de 33 ans était quelqu’un de “très calme”, “qui disait toujours bonjour”. L’auteur présumé du tir, en revanche, ainsi que d’autres jeunes du quartier, causaient “beaucoup de problèmes dernièrement”. “Ils parlaient mal, ils s’en prenaient à tout le monde”, précise-t-elle.

D'après un proche de la victime rencontré sur place par RMC, ce n’était d’ailleurs pas la première fois que le père de famille faisait part de son mécontentement auprès de son jeune voisin.

Martin Bourdin et Charline Andrieux