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Faits divers

Yvelines: le domicile d'un élu tagué, son fils roué de coups

Police (illustration)

Police (illustration) - AFP

Dimanche 14 janvier au soir, le fils de Louis Le Pivain, adjoint au maire de Viroflay, a été agressé après avoir surpris deux personnes en train de taguer le domicile familial.

Le domicile d'un adjoint au maire de Viroflay (Yvelines) a été dégradé dimanche soir par des tags, dont certains faisant l'apologie du nazisme, et son fils roué de coups, a appris l'AFP lundi de source policière.

Deux personnes étaient en garde à vue lundi après-midi pour "violences avec arme en réunion, dégradations en réunion et outrage", a indiqué le parquet de Versailles, sollicité par l'AFP au sujet de cette affaire.

L'une des deux personnes gardées à vue "est mineure, l'autre est majeure", précise encore cette source.

Des tags de croix gammées

Dimanche dans la soirée, selon la source policière, le fils d'un adjoint au maire de cette petite ville située à quelques kilomètres à l'est de Versailles aperçoit deux personnes en train de taguer une croix celtique, des croix gammées et deux inscriptions visant la police et le mouvement antifasciste sur un mur du domicile où il réside avec ses parents.

Alors qu'il s'oppose aux dégradations, l'homme est frappé et gazé par les deux auteurs des tags, qui prennent ensuite la fuite, poursuit cette même source.

L'agresseur majeur actuellement en garde à vue est fiché S pour appartenance à la mouvance d'ultra-droite, détaille la source policière, information que le parquet de Versailles n'a pas confirmée à ce stade.

Sur BFMTV, l'adjoint à la sécurité dont le mur a été tagué, Louis Le Pivain, a qualifié ces tags de "hors de propos" et estimé qu'ils n'avaient "aucun lien" avec sa qualité d'élu.

"À cet âge-là, (commettre ces faits) c'est désespérant", a-t-il ajouté en référence à la jeunesse des prévenus.

D'autres tags nazis et antisémites constatés

Selon la chaîne de télévision, un mur non loin du domicile de Louis Le Pivain a également été recouvert de tags similaires.

Interrogé sur le profil des mis en cause et les circonstances précises des dégradations, le parquet de Versailles a indiqué lundi en début d'après-midi "ne pas pouvoir en dire plus" à ce stade.

Plus tôt dans la journée de dimanche, des tags nazis et antisémites avaient également été constatés à Versailles sur une palissade appartenant à la mairie, avait indiqué la même source policière le jour même, sans que la découverte entraîne d'interpellations.

CA avec AFP