Le domicile d'une CPE d'un collège à Juvisy touché par des tirs: les voisins sous le choc

Dans l'Essonne, à Juvisy-sur-Orge, le domicile de la CPE d'un collège a été pris pour cible par des tirs dimanche soir. La CPE se trouvait chez elle, avec sa famille, mais heureusement, personne n'a été blessé. En revanche, les tireurs sont toujours en fuite.

Dans l'Essonne, le logement de la CPE d'un collège a été touché par des tirs dimanche soir. C'était son domicile de fonction, dans l’enceinte du collège Ferdinand-Buisson à Juvisy-sur-Orge.

Personne n’a été blessé et le ou les auteurs sont activement recherchés. Une enquête pour tentative d’assassinat a été ouverte tandis que la CPE a déposé plainte.

Il était près de 21h30 quand les tirs ont retenti. Atèm, 16 ans, les a entendus depuis sa chambre, ce qui l’a fait sursauter.

“J’ai entendu des coups de feu. Environ trois et ils étaient forts. J’ai pensé que c’était des feux d’artifice pour une fête ou une soirée. Du coup, je n’ai pas trop calculé”, indique-t-il.

Il découvre ensuite avec choc que c'est la maison juste en face de chez lui qui était visée. Là où habite la CPE du collège et sa famille.

Un lycée calme selon la maire

À deux pas de là, Lina observe les voitures de police arriver complétement médusée. “Ce n'est pas du tout habituel. Des tirs ou des bagarres… Je n’ai jamais entendu tout ça alors que ça fait plus de 10 ans que j’habite ici. On a été scolarisé ici et on n'a jamais eu de problème. C’est surprenant et surtout, on ne se sent pas en sécurité. Avec le collège, on est voisin, on partage un trottoir”, assure-t-elle.

L'origine des coups de feu et le mobile ne sont pas encore connus. Mais la maire de la commune, Lamia Bensarsa-Reda, a tenu à assurer le personnel du collège de son soutien.

“On est dans un moment d’émotion. On a des personnes qui sont en état de choc. Moi, je n’ai eu aucune alerte auparavant, c’est un collège classique. Il faut que chacun d’entre puisse travailler en toute sécurité”, indique-t-elle.

La CPE et sa famille ont depuis été relogées temporairement et placées sous protection policière.

Caroline Renaux avec Guillaume Descours