Maëlys: l'émotion est très forte à Pont-de-Beauvoisin, où a disparu la petite fille
Après six mois de silence, Nordahl Lelandais a avoué mercredi avoir tué la petite Maëlys et a fourni aux enquêteurs les indications qui ont permis de retrouver des restes de la fillette, le crâne et un os long ont ainsi été découverts en fin d'après-midi. Les enquêteurs vont reprendre les fouilles dès ce jeudi matin, dans les très escarpées gorges de Chailles, près du village de Saint-Franc (Savoie) où il a admis s'être débarrassé de la dépouille de l'enfant.
Jusqu'ici, l'ancien maître-chien avait farouchement nié son implication dans la disparition de Maëlys dans la nuit du 26 au 27 août, lors d'une fête de mariage à Pont-de-Beauvoisin (Isère). La petite ville reste sous le choc et l'émotion. Dès l'annonce des aveux du principal suspect, de nombreux badauds se sont rendus devant la salle des fêtes pour y déposer des bougies, comme Laetitia et ses deux enfants: "C'est quelque chose qui les a beaucoup touchés aussi. C'est la première chose à laquelle on a pensé ce soir: mettre une petite bougie pour Maëlys".
"On a été là pour la famille et on le restera"
En silence, parfois en famille, souvent en pleurs, les habitants de Pont-de-Beauvoisin, se recueillent devant les peluches, les fleurs et les bougies disposées en hommage à la petite fille de 8 ans. sont nombreux à venir rendre hommage à la fillette de 9 ans. Sandra, elle, écrasant une larme, a tenu à apporter une rose blanche: "Je passe devant tous les jours, chaque fois je regarde, mais c'est la première fois que je m'arrête vraiment. On s'en doutait, mais maintenant qu'on sait un peu plus de chose, c'est très dur".
Martine, très éprouvée, s'est également au confié au micro RMC: "Il fallait que je vienne. Ca ne fera pas grand chose, mais je suis maman, je suis mamie, et il n'y a pas pire qui peut arriver. On est bouleversé, oh mon Dieu, on pense aux parents, à la petite. C'est monstrueux. On ne peut plus vivre après ça". Jordan, lui, a participé aux recherches à plusieurs reprises et pense désormais à parents de Maëlys: "J'ai fait beaucoup de recherches, j'ai été responsable de pas mal de groupes de recherches, je ne regrette pas du tout mon implication. On a été là vraiment pour la famille et on restera là dans tous les cas, on ne les lâchera pas".