RMC
Police-Justice
Alerte info

Nanterre: Elisabeth Borne estime que l'intervention policière n'était "pas conforme aux règles"

placeholder video
Pour la première ministre Elisabeth Borne, l'intervention policière à l'origine de la mort de Nahel, 17 ans, mardi à Nanterre, n'était "manifestement" pas conforme aux règles.

L'intervention policière à l'origine de la mort mardi de Nahel, 17 ans, n'était "manifestement pas conforme aux règles", estime Elisabeth Borne.

"C'est un terrible drame", a-t-elle commenté à la tribune du Sénat à propos de la mort du jeune touché par un tir policier après un refus d'obtempérer mardi matin à Nanterre.

"Je veux commencer par dire ma profonde émotion et adresser mes condoléances à sa famille, à ses proches et à son quartier. Le président a eu l'occasion de le dire: c'est la Nation toute entière qui est touchée par ce drame."

Elisabeth Borne indique s'être entretenue avec le maire de Nanterre, Patrick Jarry. "Je lui ai dit mon soutien, celui de mon gouvernement et j'ai partagé avec lui ma détermination à ce que toute la vérité soit faite. Aujourd'hui il y a un choc, un deuil, une colère. C'est à la justice d'y répondre", a-t-elle souligné.

"Pas conforme aux règles d'engagement"

"Je connais l'engagement de nos policiers et de nos gendarmes, au quotidien, sur le terrain. Ils savent que porter l'uniforme, c'est répondre à un devoir, celui de l'exemplarité. Les images choquantes diffusées hier, montre une intervention qui ne semble manifestement pas conforme aux règles d'engagement de nos forces de l'ordre. La justice devra établir les faits. Elle a été saisie et elle a commencé son travail", a ajouté la Première ministre.

Après les tensions survenues mardi soir, Elisabeth Borne a appelé à l'apaisement.

"La justice passera, personne ne doit en douter. Seule la justice apportera des réponses face à la douleur d'une famille et à la peine d'une nation. Seule la justice garantira notre unité et alors que des violences ont éclaté, cette nuit, dans certains quartiers, je veux appeler chacun à l'apaisement."

La rédaction de RMC