Mort de Nahel à Nanterre: "Rien ne justifie la mort d’un jeune" pour Emmanuel Macron

A Marseille, Emmanuel Macron a été interrogé ce mercredi midi sur la mort de Nahel (17 ans), la veille, lors d'un contrôle de police à Nanterre (Hauts-de-Seine). "D’abord, je veux dire l’émotion de la nation toute entière après ce qui est arrivé et la mort du jeune Nahel, et dire à sa famille toute notre solidarité et l’affection de la nation, a confié le président de la République."
"Un adolescent tué, c’est inexplicable et inexcusable, a ajouté Emmanuel Macron. La justice a été saisie. Je souhaite qu’elle fasse son travail avec célérité et calme. Dans un tel contexte, il faut de l’affection et du respect pour le jeune Nahel et sa famille. Et il faut du calme partout parce qu’on n’a pas besoin d’avoir de l’embrasement, une situation qui viendrait se dégrader."
"C’est la justice d’assigner les responsabilités"
Emmanuel Macron a également rappelé que les forces de l'ordre étaient composées de "femmes et d'hommes qui viennent aussi de tous les quartiers de la République et s'engagent pour nous protéger et servir la République". "Je les remercie chaque jour de cela", a-t-il complété.
"Ils ne servent que les lois de la République, dans un cadre déontologique qui doit être respecté. C’est la justice d’assigner les responsabilités. Rien ne justifie la mort d’un jeune", a conclu le chef de l'Etat.
Plus tôt dans la journée, Olivier Véran, porte-parole du gouvernement, a renouvelé l'appel au calme déjà émis par le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin. Des incidents ont éclaté à Nanterre et dans d'autres villes de région parisienne dans la nuit de mardi à mercredi, avec une quarantaine de voitures brûlées, 31 interpellations et 24 membres des forces de l'ordre blessés. La mobilisation de 2.000 policiers et gendarmes pour la nuit prochaine a été annoncée.