Interpellations, saisies... Quel bilan après le début de l'opération "place nette" à Marseille?

L’opération XXL pour faire "place nette" à Marseille se poursuit. Plusieurs centaines de policiers, gendarmes, douaniers seront mobilisés chaque jour pendant plusieurs semaines pour porter des coups sérieux aux multiples trafics qui gangrènent la cité phocéenne.
Dès les premières heures de l’opération, des résultats sont assez significatifs. En l’espace de 24 heures, 98 suspects ont été interpellés parmi lesquels des dealers recherchés par la justice, d’après le maire de Marseille. Deux armes à feu, et quelques kilos de drogues ont été saisis, mais surtout, plus de 385.000 euros ont été confisqués ainsi qu’une douzaine de véhicules.
Taper les trafiquants au portefeuille, c’est aussi l’un des objectifs de cette opération qui ne se limite pas à la lutte contre le narcotrafic. Des commerces ont aussi été contrôlés, parfois verbalisés… Une vingtaine d’étrangers en situation irrégulière ont également été identifiés et quatre sont depuis en centre de rétention. Voilà pour le premier bilan de cette vaste et longue opération place nette qui ne fait que commencer et qui ne se limitera d’ailleurs pas qu’à Marseille.
D'autres opérations place nette en France
Une dizaine d'opérations place nette est annoncée dans le pays pour les prochaines semaines, car le combat est colossal, a fait comprendre le premier-ministre Gabriel Attal devant les députés mardi après-midi.
“Faire place nette, c'est aussi rester sur le terrain pour éviter que les points de deals ne reviennent à peine la police partie. Pendant trois semaines, les moyens policiers resteront engagés. Ce n'est qu'un début et d'autres opérations auront lieu à Marseille ou ailleurs en France. Mon but, c'est que les trafiquants ne puissent jamais dormir tranquille. Alors, cage d'escalier par cage d'escalier, point de deal par point de deal, nous combattrons les trafiquants et le trafic de drogue. Oui cela prendra du temps, oui il faudra encore des efforts mais non, nous ne renoncerons jamais", a-t-il appuyé.
Au total, ce sont 4.000 policiers et gendarmes qui vont ainsi être mobilisés dans la cité phocéenne pour trois semaines.