Plainte du président de la Métropole de Lyon après des tags à son domicile

Voiture de police devant un palais de justice (photo d'illustration) - AFP
Le président écologiste de la Métropole de Lyon, Bruno Bernard, a annoncé vendredi avoir déposé plainte après la découverte de "messages d'intimidation" tagués à son domicile et revendiqués en ligne par des militants anti-expulsions.
"Un groupuscule s'est introduit dans ma copropriété pour y inscrire des messages d'intimidation me visant personnellement. Cet acte inacceptable constitue une tentative manifeste de pression personnelle et politique", explique l'élu sur X.
"Les menaces, les intimidations et les intrusions dans la sphère privée ne sauraient être tolérées dans un Etat de droit", ajoute-t-il.
Défense des sans-abris
Dans un texte relayé par le site Rebellyon, proche de l'ultragauche lyonnaise, des militants anonymes revendiquent cette action au nom de la défense des sans-abris. Ils expliquent avoir tagué "Bruno Bernard fin des expulsions sinon on va squatter chez toi!".
"La prochaine fois que la Métropole de Lyon ose mettre quelqu'un à la rue, l'adresse de Bruno Bernard sera rendue publique, tout comme le digicode de l'immeuble", menacent-ils, reprochant à la collectivité d'expulser "de nombreux squatts" chaque année.
Bruno Bernard assure pourtant faire des efforts "très larges" en matière d'hébergement d'urgence. Selon lui, le budget alloué a été multiplié par 14 depuis le début du mandat écologiste, passant de 800.000 euros par an en 2019, à 11,3 millions en 2024, ce qui permet la prise en charge de près de 1.200 personnes.