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Police-Justice

Policiers agressés à Nice: trois suspects placés en détention provisoire avant le jugement

Voiture de police devant un palais de justice (photo d'illustration)

Voiture de police devant un palais de justice (photo d'illustration) - AFP

Cinq hommes comparaissent libres mardi devant le tribunal correctionnel de Nice, jugés pour avoir roué de coups deux policiers en civil dans la nuit du 12 au 13 décembre. L'audience a été renvoyée au 14 février mais trois suspects ont été placés en détention provisoire.

Cinq hommes étaient jugés mardi par le tribunal correctionnel de Nice, en comparution immédiate, pour avoir roué de coups deux policiers en civil, dans la nuit du 12 au 13 décembre, dans la même ville. L'audience a finalement été renvoyée au 14 février 2025 à la demande de la défense. Alors qu'ils comparaissaient libres, trois suspects ont finalement été placés en détention provisoire.

Âgés de 27 à 34 ans, les cinq suspects sont jugés pour violences aggravées en réunion, sur personne dépositaire de l’autorité publique et sous l’empire de l’alcool. Selon le déroulé des faits, les policiers alors en civil auraient décliné une offre de cannabis de la part des agresseurs et se seraient présentés comme faisant partie des forces de l’ordre.

4 jours d'ITT

"Selon une autre version, une remarque déplacée envers une collègue féminine aurait déclenché l’altercation", rapporte France 3 PACA. Les deux victimes, tabassées, se sont vues prescrire quatre jours d'incapacité totale de travail (ITT).

Les cinq accusés avaient été remis initialement en liberté sous contrôle judiciaire en attendant le jugement, alors que le procureur de la République avait requis la détention provisoire. Une décision qui avait provoqué l'indignation des syndicats de police.

À l'issue de l'audience du 17 décembre, trois suspects ont donc été incarcérés. "La Justice vient d’envoyer un bon signal, on peut s’en satisfaire", a commenté Laurent Alcaraz, délégué départemental du syndicat Alliance Police dans les Alpes-Maritimes , cité par Le Figaro.

L'audience du 14 février 2025 aura notamment pour but de déterminer si les victimes ont été agressées en raison de leur profession ou non.

LM