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Police-Justice

Procès Bygmalion: Nicolas Sarkozy rejette toute responsabilité pénale

Nicolas Sarkozy arrive devant la Cour d'appel de Paris, dans le dossier dit "Bygmalion", le 8 novembre 2023

Nicolas Sarkozy arrive devant la Cour d'appel de Paris, dans le dossier dit "Bygmalion", le 8 novembre 2023 - Thomas SAMSON © 2019 AFP

L’ancien chef de l’Etat a assumé sa "responsabilité politique" dans le dépassement du plafond des dépenses électorales en 2012, mais a contesté "vigoureusement toute responsabilité pénale".

Il n’avait pas remis les pieds à l’audience depuis l’ouverture du procès. Nicolas Sarkozy est donc venu s’expliquer à la barre de la cour d’appel de Paris, ce vendredi. L'ancien président de la République accuse, à nouveau, les dirigeants de Bygmalion.

L’ancien président, rejugé dans l’affaire Bygmalion, s’est défendu d’avoir joué un rôle dans l’explosion des dépenses de sa campagne présidentielle de 2012.

L'ancien chef de l'Etat rejette toute responsabilité pénale

Il a longuement répondu aux questions de la cour, l’ancien chef de l’Etat a martelé qu’il n’avait jamais été à l’origine de ce dépassement des comptes.

L'ancien président rejette toute responsabilité pénale.

"J’étais à mille lieues d’imaginer qu’il y avait un système de fausses factures", ajoute Nicolas Sarkozy à la barre.

L'ex-chef de l'Etat comparaîtra en 2025 pour les soupçons de financement libyen de sa campagne présidentielle de 2007.

D'après les juges, il y a plus de 20 millions d’euros de dépassement. De son côté, Nicolas Sarkozy répète avoir fait la même campagne qu’en 2007.

Nicolas Sarkozy finit par admettre avoir eu deux alertes, mais il minimise la portée : "je n’ai en aucun cas conscience de la gravité du risque", insiste-t-il.

"Je n’ai négligé aucuns signaux. Mais avec le recul, les signaux n’ont pas été assez forts", estime l’ancien président.
"C’est mon honneur qui est en cause" "et votre culpabilité", ponctue la présidente.

Il a par ailleurs été mis en examen, début octobre, dans le volet de cette affaire lié à la rétractation de l'intermédiaire Ziad Takieddine.

Guillaume Biet