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Police-Justice

Affaire Bygmalion: le procès en appel de Nicolas Sarkozy s'est ouvert

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Le procès en appel de Nicolas Sarkozy et de dix autres personnes dans le dossier "Bygmalion", l'affaire de financement présumé illégal de la campagne présidentielle de 2012, s'est ouvert mercredi. L'ancien chef d'Etat était bien présent et a assuré qu'il expliquerait les raisons de son appel.

Le procès en appel de l'affaire Bygmalion s'est ouvert ce mercredi, en présence de Nicolas Sarkozy. L'ancien président, ainsi que douze autres prévenus, sont rejugés pour le financement présumé illégal de sa campagne présidentielle perdue en 2012.

Dès cette première audience, essentiellement consacrée à des points de procédure, Nicolas Sarkozy a annoncé qu'il s'expliquerait sur les raisons qui l'ont poussé à faire appel, lui qui avait été condamné à un an de prison ferme en première instance.

Face aux nombreuses caméras, il est arrivé tout sourire. Mais une fois à l'intérieur, Nicolas Sarkozy était plus crispé dans cette même salle d'audience où il a été condamné il y a six mois dans l'affaire Bismuth.

L'abandon des poursuites de nouveau réclamé

Assis à l'extrême gauche du banc des prévenus, l'ancien président n'adresse pas un regard à Jérôme Lavrilleux, son ex-directeur adjoint de campagne, installé à l'opposé. Les deux hommes s'expliqueront le même jour, dans deux semaines.

En attendant, l'avocat de Nicolas Sarkozy a réclamé l'abandon des poursuites, estimant qu'il avait déjà été sanctionné par le Conseil constitutionnel lors du rejet de ses comptes de campagne. Un argument pourtant déjà écarté plusieurs fois par la justice. La Cour d'appel a bien pris note, mais elle tranchera lors du délibéré, dans plusieurs mois.

Guillaume Biet avec Guillaume Descours