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Radicalisation: 7 policiers désarmés depuis l'attaque de la préfecture

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Au total, depuis le 3 octobre, il y a eu "33 signalements" pour soupçons de radicalisation.

Sept policiers ont été "désarmés" à la suite de signalements pour radicalisation "depuis le 3 octobre", date de l'attaque à la préfecture de police de Paris, a annoncé mercredi le préfet Didier Lallement.

Auditionné par la commission d'enquête de l'Assemblée nationale sur cette attaque meurtrière, Didier Lallement a ajouté qu'il avait demandé "trois suspensions" dont "une" a été mise en oeuvre.

Au total, depuis le 3 octobre, il y a eu "33 signalements" pour soupçons de radicalisation.

Un peu moins d'un mois après l'attaque à la préfecture de police, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, était auditionné par la commission d’enquête de l’Assemblée nationale sur les "dysfonctionnements" ayant conduit à cette attaque qui a fait 4 morts et l'assaillant. 

L'objectif est d'identifier d'éventuelles failles qui ont pu conduire à l'attaque de la préfecture. Par exemple: pourquoi des signaux indiquant une possible radicalisation de Mickael Harpon ne sont pas remontés? Quelles sont les procédures de détection des signes de radicalisation? Ou encore comment s'obtient l'habilitation des agents de renseignement qui traitent d'informations sensibles?

Il n'y aura aucune question sur le déroulé de l'enquête en cours "afin ne pas gêner l'instruction", préviennent les députés de la commission. Certains députés appellent également à la plus grande prudence: ils souhaitent attendre les résultats de l'enquête pour savoir s'il s'agissait bien d'un attentat terroriste. 

La rédaction de RMC (avec AFP)