Seine-et-Marne: un chef d'entreprise qui taguait et incendiait des bâtiments interpellé

Après plusieurs jours d'incidents, dont des incendies et des tags, un individu a été interpellé en Seine-et-Marne.
Pendant plus de 72 heures, un homme de 46 ans, chef d'entreprise, a commis de nombreuses dégradations. Il a d’abord peint en pleine nuit des inscriptions en arabe, avec d'ailleurs de nombreuses fautes, derrière l’église de Lieusaint.
La nuit suivante, à travers toute la Seine-et-Marne, il a tagué pêle-mêle une façade de banque à Melun, un monument aux morts à Barbizon ainsi que le musée de la Grande Guerre à Meaux.
Dix autobus détruits par les flammes
Cela n'est pas fini: la nuit d’après, il a décidé de mettre le feu à une station-service de Saint-Fargeau-Ponthierry. Au total, trois pompes à essence et des bombonnes de gaz ont été détruites.
24 heures plus tard, un nouvel incendie se déclare. Cette fois, l'homme s’attaque à un dépôt de bus à Combs-la-Ville. Dix autobus ont été détruits par les flammes. Cela représente plus de 2 millions d’euros de préjudice.
Une heure plus tard, le suspect est arrêté au moment où il rentre chez lui, grâce à la coopération entre policiers et gendarmes. Les soupçons se confirment parce que dans sa voiture, il avait trois bidons d’essence vides.
Abolition du discernement
En garde à vue, le mis en cause reconnaît les faits. D’après Le Parisien, il remercie même les enquêteurs de l’avoir arrêté, sinon il aurait continué. Il dit d'ailleurs qu'il envisageait de mettre le feu à la forêt de Fontainebleau.
Il n'y a aucune explication aux gestes de ce peintre en bâtiment. L’expert psychiatre qui l’a examiné conclut à une abolition du discernement. Il devrait donc être hospitalisé d’office.