Stéphane Plaza ressort libre de sa garde à vue pour trafic de stupéfiants et devra payer une contribution citoyenne de 3.000€

Stéphane Plaza, placé en garde à vue lundi soir dans le cadre d'une enquête pour trafic de stupéfiants, est ressorti libre ce mardi soir. L'animateur télé, condamné en février pour violences conjugales, a été interpellé par des enquêteurs de la police judiciaire de Seine-Saint-Denis chez lui à Bougival (Yvelines), où un gramme de cocaïne a été retrouvé.
La garde à vue a ainsi été levée, mais avec une contribution citoyenne à hauteur de 3.000€, qu’il devra payer. Il s’agit du maximum pour une personne physique, elle est fixée par le Procureur de la République et c’est une alternative aux poursuites. Une deuxième garde à vue a également été levée. Enfin, le troisième individu doit être déféré demain.
Téléphone confiqué
Par ailleurs, les avocats de Stéphane Plaza indiquent, dans leur communiqué, qu’il “ressort libre sans poursuite judiciaire”. Si la contribution citoyenne n’est pas une peine à proprement dit et qu’il n’y aura, de ce fait, aucune poursuite judiciaire, cela ne veut pas dire que ce qui était reproché à l’animateur était faux.
Pour qu'une mesure comme la contribution citoyenne soit décidée par le parquet, il faut que l'auteur de l'infraction reconnaisse sa culpabilité et que son casier judiciaire soit vierge (ce qui est le cas, puisqu’il a fait appel de sa condamnation).
De plus, selon les informations de BFMTV, Stéphane Plaza a fait l'objet d'une mesure de confiscation de son téléphone.
La chute de Stéphane Plaza
La condamnation, le 18 février, à un an de prison avec sursis de Stéphane Plaza, pour violences conjugales récurrentes sur une ancienne compagne, a terni l'image de l'animateur et de sa marque. L'agent immobilier conteste cette décision de justice et un procès en appel aura lieu.
Âgé de 54 ans, Stéphane Plaza est devenu une star quand M6 l'a propulsé en 2006 à la tête de l'émission "Recherche appartement ou maison", suivie de "Maison à vendre" (2007) ou "Chasseurs d'appart'" (2015). La chaîne a déprogrammé ses émissions après le jugement de février.
Par ailleurs, les agences immobilières du réseau franchisé Stéphane Plaza France peuvent choisir de changer de nom pour une nouvelle marque que cette société prévoit de lancer, sans supprimer celle qui porte le nom de la vedette condamnée.