Tarn-et-Garonne: un gendarme condamné pour avoir traqué sa maîtresse, qui était sa collègue

Au départ, c’est une simple relation extraconjugale qui se noue entre deux gendarmes de la brigade de recherches de Castelsarrasin (Tarn-et-Garonne), mais qui va mal tourner. Tous deux mariés, la femme va jusqu'à divorcer de son mari pour son amant. Mais l'adjudant-chef reste, de son côté, marié.
La gendarme va alors prendre ses distances et faire, au fil des mois, d’autres rencontres. Une chose insupportable pour son ancien amant, qui va commencer à la traquer. Pendant deux ans, il va multiplier les démarches pour surveiller les fréquentations de son ex-maîtresse et toujours collègue, en n'hésitant pas à faire des demandes illégales pour accéder à des fichiers.
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Interdit d'exercer dans la fonction publique
En utilisant les enquêtes sur lesquelles il travaillait officiellement, il a multiplié les demandes pour faire identifier tel ou tel numéro de téléphone ou plaque d’immatriculation, sans aucun lien avec ses enquêtes, mais bien pour surveiller les nouvelles relations de son ancienne amante et lui faire savoir. La gendarme porte alors plainte.
L’inspection générale de la gendarmerie met alors rapidement mis en cause l'adjoint du chef de la brigade, qui a reconnu les faits et a été renvoyé en correctionnelle. Ce gendarme de 43 ans, aux états de service jusque-là impeccables d’après La Dépêche du Midi, a été condamné mercredi à dix mois de prison avec sursis. Sa carrière est terminée: il a désormais interdiction d’exercer dans la fonction publique.