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Police-Justice

Toulouse: non-lieu pour un ex-étudiant de Sciences Po accusé de viols

Un non-lieu a été prononcé (image d'illustration)

Un non-lieu a été prononcé (image d'illustration) - Damien Meyer-AFP

Un non-lieu a été prononcé pour un ex-étudiant de Sciences Po Toulouse, qui était accusé et mis en examen pour viols.

La justice a prononcé un non-lieu pour un ancien étudiant de Sciences Po Toulouse mis en examen en 2021 pour viols, notant le "manque de sincérité" de la plaignante, a appris l'AFP jeudi de source judiciaire.

Cet ancien étudiant à l'Institut d'études politiques de Toulouse avait été accusé en février 2021 par une ex-étudiante de ce même IEP de viols commis en 2018, alors que tous les deux entretenaient une liaison.

Le jeune homme, qui contestait l'avoir violée, avait été mis en garde à vue, puis mis en examen le 13 février, alors que des étudiants se disant victimes ou témoins de comportements et violences sexistes, y compris des viols, dans plusieurs IEP de France, venaient de lancer le mouvement #sciencesporcs.

"Manque de sincérité"

Dans son ordonnance datée du 16 juin dernier, que l'AFP a pu consulter, la juge d'instruction estime qu'un "manque de sincérité" de la plaignante a pu "biaiser" l'enquête, de même que l'utilisation "des médias pour exercer une forme de pression".

L'avocat Julien Aubry, qui a défendu le jeune homme avec sa consoeur Séverine Bouchaib, a qualifié le cas de son client "d'assez emblématique".

"La plaignante, avant d'aller déposer plainte, s'est exprimée sur les réseaux sociaux, a fait une lettre ouverte, a dit à toute la communauté étudiante que notre client était un violeur (...) puis ça a fait pression sur la justice", a déclaré Me Aubry à l'AFP.

"Ca a été très destructeur pour notre client", puis "au final, on s'aperçoit qu'il n'y a rien dans le dossier", a-t-il encore affirmé.

avec AFP