Un touriste arrêté après avoir gravé ses initiales sur une maison du site archéologique de Pompéi

Ce père de famille de 37 ans voulait “laisser une trace de son passage”. C'est ce qu'il a expliqué aux autorités italiennes quand il a été surpris en train de graver ses initiales et celles de ses filles, ainsi que la date de leur passage, sur la maison des Vestales, le 7 aout 2024, sur un vestige qui a résisté à l'éruption du Vésuve il y a près de 2.000 ans.
Drôle d'exemple pour les deux enfants de ce britannique qui visitait le site archéologique de Pompéi en famille. Le touriste anglais qui a présenté ses excuses est désormais poursuivi pour dégradation du patrimoine. Et c'est loin d'être un cas isolé.
40.000 euros d'amende
Il y a deux mois, c'est un touriste néerlandais de 27 ans qui a tagué à l'encre noire indélébile le mur de l'une des seules villas du site d'Herculanum encore debout. Ou bien encore un voyageur Kazakh qui gravait son prénom dans le plâtre d'une demeure de Pompéi à côté de fresques inestimables. Certains vandales n'hésitent pas à se vanter sur les réseaux sociaux, photos à l'appui.
Comme cet anglais qui avait publié une vidéo l'an dernier où on le voyait gratter le mur du Colisée de Rome avec une clé pour marquer le nom sa petite amie. Pour enrayer cette tendance, les autorités ont renforcé les sanctions cette année, et vous risquez jusqu'à 40.000 euros d'amende pour toute dégradation d'un monument en Italie.