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Une septuagénaire retrouvée décapitée à son domicile à Agde: ce que l'on sait

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Il n'y avait pas de trace d'effraction, le portail extérieur était fermé et la porte d'entrée de la maison non verrouillée.

Son fils n'avait plus de nouvelle depuis plusieurs jours. Une femme de 77 ans a été retrouvée décapitée dans sa maison de la station balnéaire d'Agde (Hérault) mercredi soir, a annoncé jeudi le parquet de Béziers, précisant que la piste terroriste n'était pas privilégiée à ce stade.

Mercredi soir, le corps de cette institutrice, veuve de 77 ans, a été découvert chez elle, la tête à proximité du corps. C'est son fils qui avait donné l'alerte, s'inquiétant de l'absence de réponse de la victime à ses appels téléphoniques, a indiqué le procureur de Béziers, Raphaël Balland, dans un communiqué. 

Une autopsie est prévue jeudi après une nuit d'investigations sur place.

La tête de la victime "posée sur une table"

Les policiers ont découvert la victime vers 22h après un appel de son fils qui s'inquiétait de ne pas avoir de nouvelles alors qu'ils s'appelaient quotidiennement, selon une source policière. Le fils s'était connecté au système vidéo de la maison et avait vu une ombre au sol.

Selon une source, la tête de la victime était "posée sur une table à côté du corps". Il n'y avait pas de trace d'effraction, le portail extérieur était fermé et la porte d'entrée de la maison non verrouillée.

"Informé de ces faits, le parquet national antiterroriste n'a pas revendiqué sa compétence jusqu'à présent, en l'absence d'éléments qui pourraient le justifier en l'état des investigations", a précisé le procureur qui a confié l'enquête à la police judiciaire de Montpellier. Et "d'importants moyens sont mis en oeuvre par la DTPJ de Montpellier pour tenter d'identifier et d'interpeller le ou les auteurs des faits", a ajouté Raphaël Balland.

Le procureur a précisé que la victime n'était pas connue de l'autorité judiciaire et que le commissariat d'Agde n'avait recueilli ces dernières années aucune plainte émanant d'elle. Par ailleurs, le procureur a indiqué avoir ouvert une autre enquête pour "violation du secret professionnel et recel de ce délit compte tenu de la nature des informations diffusées par certains médias".

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La rédaction avec AFP