Violences du 1er mai: Edouard Philippe dénonce l'irresponsabilité des discours radicaux

Des scènes de violence ont eu lieu à Paris en marge du défilé du 1er mai. Des magasins ont été saccagés et il y a eu des affrontements avec les forces de l'ordre.
Au total, les manifestations ont rassemblé 210.000 personnes en France selon la CGT, 143.500 selon le ministère de l'Intérieur. A Paris, côté cortège syndical (hors black blocs), la police a recensé 20.000 manifestants et la CGT 55.000.
Critiqué de toute part pour sa gestion des événements, l'Exécutif s'est défendu. Le gouvernement rejette en bloc les accusations. Il estime même s'en être plutôt bien sorti: "Certes, les images choquent mais il n'y eu que quatre blessés légers". Gérard Collomb, ministre de l'Intérieur, a déclaré: "Il fallait a tout prix éviter les victimes".
Emmanuel Macron laisse au gouvernement la gestion de la crise
Une telle situation ne doit surtout pas se reproduire. Le gouvernement a la pression puisqu'une nouvelle manifestation a lieu ce samedi "La fête à Macron", une initiative du député Insoumis, François Ruffin. Edouard Philippe, dans un communiqué, a dénoncé l'irresponsabilité des discours radicaux qui encouragent de tels agissements.
Depuis l'Australie, où il poursuit sa visite officielle, Emmanuel Macron, laisse au gouvernement le soin de régler la situation.