Battue, Ségolène Royal dénonce « une trahison politique »

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Avant même 20h, Ségolène Royal est intervenue à la télévision pour annoncer sa défaite au second tour des législatives à La Rochelle, sans donner toute fois de chiffres comme la loi lui interdit. C’est donc son rival Olivier Falorni, dissident PS qu'elle a qualifié ce dimanche de « candidat de droite », qui a remporté la première circonscription de Charente-Maritime.
Dans un court discours, Ségolène Royal, avec à ses côtés le maire de La Rochelle Maxime Bono, a dénoncé « une trahison politique ». « Je garde intacte ma volonté de servir notre territoire. Je continuerai à peser sur les choix de la politique nationale » a-t-elle ajouté.
Malgré sa défaite, l'ancienne candidate à la présidentielle a affirmé qu'elle «n'excluait » pas de briguer la tête du PS, et a dit réfléchir à « toutes les possibilités ».
Le tweet de Trierweiler « n'a pas arrangé les choses »
Ségolène Royal a également estimé que le tweet de Valérie Trierweiler, soutenant Olivier Falorni, « n'a pas arrangé les choses ». « Je pense que ça n'a pas arrangé les choses, pourrais-je dire pudiquement », a répondu la présidente de Poitou-Charentes sur France 2.
Olivier Falorni, « fier »
Olivier Falorni, s'est lui félicité dimanche de son élection, estimant que c'était une « victoire de la démocratie » dont il est « fier ».
« J'ai beaucoup d'émotion, de fierté », a-t-il déclaré à des journalistes, peu avant la proclamation des résultats officiels: « C'est une victoire de la démocratie (...) un message fort adressé par les citoyens de La Rochelle », a-t-il ajouté.