Ces faux procès, ça commence à bien faire!: gros clash entre Ugo Bernalicis et Marie-Anne Soubré dans les Grandes Gueules
Ça chauffe sur le plateau des "Grandes Gueules". Alors que le gouvernement accuse à demi-mot une partie de la gauche de complicité avec l'islamisme, les regards se tournent vers La France Insoumise et Jean-Luc Mélenchon: "J’aimerai bien savoir ce qu’on nous reproche. Vous avez des exemples? Allez-y", a lancé Ugo Bernalicis, député La France Insoumise du Nord à l’attention de Marie-Anne Soubré sur le plateau des "Grandes Gueules". L’avocate lui a cité l'exemple de la lutte contre le port de la burqa dans l'espace public en lui demandant où étaient les Insoumis à l'occasion de cette mobilisation.
Insuffisant pour éclairer le député du Nord : "L’interdiction de la burqa a été voté par Jean-Luc Mélenchon, vous vous méprenez ou vous ne savez pas lire les rapports de vote du Sénat, puisqu’il était sénateur à l’époque mais bien sur que nous avons validé ce texte!", a-t-il renchérit. "Et vous étiez dans la rue avec nous pour protester ?", lui a relancé Marie Anne Soubré dans une discussion houleuse. "Nous n’avons pas besoin d’être dans la rue avec vous en fait", a répondu l’élu.
Votre attitude, elle conduit à des tags de "collabos", sur le siège du parti communiste"
Jean-Luc Mélenchon et Les Insoumis se voient également reprocher un défilé aux côtés du CCIF, le Collectif contre l’islamophobie en France, dans le viseur de l’Etat après l’attaque de Conflans-Sainte-Honorine : "Nous étions à leur côté après l’attentat de la mosquée de Bayonne où il n’y avait aucune réaction politique !", a justifié Ugo Bernalicis.
"Nous ne regrettons absolument pas d’être allés à cette manifestation. Nous y étions aux côtés d’Europe Ecologie les Verts, de la CGT. Ces faux procès ça commence à bien faire. Votre attitude, elle conduit à des tags de "collabos", sur le siège du parti communiste", a-t-il conclu.