DIRECT. Conférence de presse d'Emmanuel Macron: 8.7 millions de téléspectateurs

8.7 millions de téléspectateurs
8,7 millions de téléspectateurs au total ont suivi la conférence de presse d'Emmanuel Macron selon les chiffres de Médiamétrie, sur l'ensemble des huit chaînes qui la diffusaient.
Cette conférence de presse, format rare pour le chef de l'Etat, a réuni 4,1 millions de téléspectateurs sur TF1 et 3,2 millions sur France 2. Elle était également retransmise sur les quatre chaînes info (BFMTV, CNews, LCI, franceinfo), LCP et TV5 Monde.
Pour la CFDT, Emmanuel Macron est "trop vague" sur le pouvoir d'achat
Le président de la République Emmanuel Macron est "trop vague" dans ses annonces sur le pouvoir d'achat juge la secrétaire générale de la CFDT Marylise Léon. "Je ne suis pas sûre qu'il a bien saisi que c'était la priorité des travailleuses et des travailleurs", a-t-elle assuré ce mercredi sur RMC et RMC Story.
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Emmanuel Macron a été "trop vague" sur le pouvoir d'achat, selon Marylise Léon
Invitée d'Apolline Matin ce mercredi sur RMC, Marylise Léon juge que le président de la République est resté "trop vague" concernant le pouvoir d'achat. "Je ne suis pas sûre qu'il a bien saisi que c'était la priorité des travailleuses et des travailleurs. Les fonctionnaires, notamment, attendent une revalorisation. Et nous, la CFDT, nous serons là pour lui rappeler que le pouvoir d'achat est la priorité", martèle la secrétaire générale du syndicat.
"Je pense que Macron, c'est déjà terminé", lance Louis Alliot
Après cette conférence de presse du président de la République, le vice-président du RN Louis Aliot estime sur RMC-BFMTV qu'Emmanuel Macron n'a plus aucune marge de manœuvre jusqu'en 2027.
"Il lui reste trois ans, moi je pense que c'est déjà terminé Macron et il faut penser à la suite.
"Il ne fera plus rien de ce mandat sauf peut-être s'agiter dans des conférences de presse qui n'auront aucun lendemain", tacle-t-il.
Louis Aliot: "Macron est un menteur"
Vice-Président du Rassemblement national et maire de Perpignan, Louis Aliot a profité de son Face à face avec Apolline de Malherbe ce matin sur RMC-BFMTV pour répondre aux attaques d'Emmanuel Macron visant son parti hier soir. Le président de la République estime que le RN est le parti de "l'appauvrissement collectif" du "mensonge" et de la "colère facile"
"Je l'ai trouvé tendu sur cette question, il avait les mandibules contractées, il s'est raidi. S'il y a un président du mensonge depuis 7 ans c'est bien lui. Le pouvoir d'achat, les pauvres continuent de s'appauvrir... C'est donc lui le président de l'appauvrissement de la France".
"Il est dans le paraître, la communication. Il est assez déconnecté de ce que les Français veulent simplement pour vivre", lance-t-il.
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"Le pouvoir d'achat est au cœur de tout ce qu'on a fait depuis 18 mois" assure Maud Bregeon
Maud Bregeon, députée Renaissance des Hauts-de-Seine, sur RMC:
"Le pouvoir d'achat est au cœur de tout ce qu'on a fait depuis 18 mois. Les factures d'électricité resteront plus basses que celles de nos voisins européens. On revient à un niveau normal car on a encore besoin de faire renter de l'argent dans les caisses de l'État pr financer de grands projets, par exemple l'école. On considère que c'est normal de retrouver une juste logique."
Doublement de la franchise médicale: "Une taxe supplémentaire, qui sanctionne des patients"
Catherine Simonin, porte-parole de France Assos Santé, sur RMC:
"Nous nous battons depuis six mois pour que ces franchises ne doublent pas, pour ne pas éloigner des soins et de la santé la couche de la population qui est au-dessus des seuils sociaux. Ce sont ceux qui gagnent plus de 1.093 euros parce qu’ils doivent financer leur complémentaire santé. Et ils n’arrivent plus à la financer aujourd’hui. Ces franchises vont se rajouter. Le message est clair, il a parlé de responsabiliser les patients sur la consommation. Quand on responsabilise, on ne sanctionne pas. Nous prenons cette décision comme une taxe supplémentaire, qui sanctionne des patients. Et ce ne sont pas des consommateurs, les patients. Ils n’ont pas choisi d’être malades. Quand j’entends dire que la santé est gratuite… Nous cotisons avec des charges sociales, quel que soit notre emploi. Tout le monde cotise, tout le monde paye pour la santé. C’est ça, la solidarité."
"C’est un message qui va à l’encontre de la santé publique. Si on ne soigne pas tôt une personne, elle va se dégrader derrière, et la dépense sera encore pire pour la solidarité nationale."
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Un "congé de naissance" de 6 mois insuffisant pour convaincre les futurs parents?
Education: Emmanuel Macron multiplie les annonces
"Très peu de choses concrètes" sur le pouvoir d'achat
Jean-Baptiste Baud, directeur des relations publiques de Familles rurales, sur RMC:
"Le pouvoir d'achat est la première priorité des Français donc nous attendions des choses. Il y a eu de bonnes intentions mais très peu de choses concrètes, donc nous n'avons rien appris de nouveau, alors que les attentes étaient fortes. Il a été assez flou sur le prix de l'électricité. On a bien compris que cela augmenterait. Il a dit qu'il a avait fait assez et que maintenant on revenait à la normale et donc débrouillez-vous. Ce n'est pas que rien n'a été fait, mais il y a de l'autosatisfaction. L'inflation n'a pas les mêmes conséquences pr tout le monde. On demande que les plus modestes puissent être protégés."
Éducation, sécurité, pouvoir d'achat... ce qu'il faut retenir des annonces d'Emmanuel Macron
Emmanuel Macron a annoncé une série de mesures lors de cette conférence de presse, pour donner corps à son concept de "réarmement", une semaine après la nomination de son nouveau gouvernement.
LFI: "Macron enchaîne les poncifs réactionnaires"
Manuel Bompard, coordinateur de La France insoumise, s'indigne, lui aussi.
"Dans un exercice digne de l'ORTF, Macron enchaîne les poncifs réactionnaires, répète des promesses non tenues et annonce une nouvelle étape de maltraitance sociale. Les Français ne verront pas leurs salaires augmenter", écrit-il sur X (Twitter).
"Il n'y aura pas plus de soignants, ni de professeurs. L'électricité sera toujours plus chère. Les franchises médicales vont doubler. Le flot de paroles n'assèchera pas les souffrances du pays".
Pour EELV, Macron a tenu un discours "lunaire et paternaliste"
Marine Tondelier, secrétaire nationale d'EELV (sur X):
"Un discours de technocrate réactionnaire. #Macron a éludé tous les sujets qui intéressent les Français : augmentation de l'électricité, crise écologique, logement, précarité. À la place, un discours de politique générale lunaire et paternaliste. Flippant, vraiment. Et ringard."
Le PS fustige aussi
"C’était ça la grande initiative pour unir les Français ?", questionne Olivier Faure, premier secrétaire du PS, sur X (Twitter).
Pour le parti, Emmanuel Macron confirme ce soir son "virage à droite", avec la reprise du programme de l'UMP/Sarkozy.
"Immigration choisie, travailler + pour gagner +, identité nationale, uniforme à l'école... Le "en même temps" n'existe plus. Le Président est "et de droite et droite"".
Eric Ciotti (LR): "Espérons que cette prise de conscience aboutisse à des actes"
"Le Président reprend mon slogan de la primaire de 2021: 'pour que la France reste la France !'. Espérons que cette prise de conscience aboutisse à des actes. Les propositions des Républicains sont sur la table et sont les seules capables d’enrayer le déclin de notre pays", écrit Eric Ciotti sur Twitter.
Le RN fustige l'exercice du chef de l'État
"Le grand rendez-vous avec la Nation s’est transformé en un énième et interminable bavardage", estime Marine Le Pen sur X (Twitter).
Sur France2, Jordan Bardella, président du RN, estime, lui aussi, que les grandes questions du pouvoir d'achat et de l'immigration n'ont pas été résolus".
2h20 de conférence
Fin de la conférence de presse qui aura duré 2h20.
Macron se rendra en février en Ukraine, nouvelles livraisons d'armes
Emmanuel Macron a annoncé mardi qu'il se rendrait "en février" en Ukraine et que la France allait livrer à ce pays 40 nouveaux missiles longue portée SCALP et "des centaines de bombes".
"J'irai moi-même en février en Ukraine" et "nous allons procéder à des livraisons nouvelles: une quarantaine de missiles Scalp et plusieurs centaines de bombes", a affirmé le président lors d'une conférence de presse.
Il a aussi indiqué que la France était "en train de finaliser un accord" de sécurité avec Kiev du type de celui conclu vendredi entre le Royaume-uni et l'Ukraine sur dix ans, ajoutant que la France et l'Union européenne auraient "à prendre des décisions nouvelles dans les semaines et les mois qui viennent, précisément pour ne pas laisser la Russie gagner".
Nucléaire: Macron annoncera "dès l'été les grands axes pour les 8 prochains" EPR
Le président Emmanuel Macron a affirmé mardi soir qu'il annoncerait "dès l'été les grands axes pour les 8 prochains" EPR, dans le cadre de la relance du nucléaire, après le lancement de six nouveaux réacteurs EPR, lors d'une conférence de presse.
"J'ai annoncé les sites des six nouveaux réacteurs, les travaux, les investissements et tout le travail commencent à EDF. Dès l'été, j'annoncerai les grands axes pour les huit prochains", a-t-il déclaré, rappelant son engagement de relancer le nucléaire lors de son discours de Belfort de février 2022.
Macron assure ne pas avoir parlé des municipales à Paris avec Rachida Dati
Le président Emmanuel Macron a assuré mardi soir qu'il n'avait pas parlé des prochaines élections municipales à Paris avec Rachida Dati, l'ex-ministre de Nicolas Sarkozy, devenue ministre de la Culture dans le gouvernement Attal.
Le chef de l'Etat a expliqué avoir proposé à l'ex-LR Rachida Dati, qui ne cache pas son ambition de devenir maire de la capitale, de devenir ministre de la Culture "parce que son énergie, son talent, sa liberté ne se réduisent pas à une appartenance politique". "Nous n'avons pas parlé de Paris, vous aurez du mal à me croire quand je vous dis ça, mais c'est vrai", a-t-il ajouté.
Emmanuel Macron revient sur la polémique Depardieu
Emmanuel Macron a dit mardi soir n'avoir "aucun regret" d'avoir défendu la présomption d'innocence de l'acteur Gérard Depardieu, mis en examen pour viol et visé par plusieurs plaintes, tout en regrettant de ne "pas avoir assez dit combien la parole des femmes" victimes de violences "est importante".
"Je n'ai aucun regret d'avoir défendu la présomption d'innocence pour une personnalité publique, un artiste en l'espèce, comme je l'ai fait pour des responsables politiques", a déclaré lors d'une conférence de presse le chef de l'Etat, qui avait pris la défense de l'acteur fin décembre, saluant un "immense acteur" qui "rend fière la France", et dénonçant "une chasse à l'homme".
Mais Emmanuel Macron a avoué avoir "un regret à ce moment-là, c'est de ne pas avoir assez dit combien la parole des femmes qui sont victimes de ces violences est importante et combien ce combat est important pour moi".
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Macron plaide pour élire au suffrage universel direct les maires de Paris, Lyon et Marseille
Emmanuel Macron a plaidé mardi pour que les maires de Paris, Lyon et Marseille soient élus au suffrage universel direct, appelant à une réforme de la loi en ce sens.
"La seule chose que je veux pour Paris, c'est qu'un électeur puisse avoir les mêmes droits et compter autant à Paris qu'à Amiens, à Besançon ou ailleurs. Et donc que le gouvernement et le Parlement puissent décider d'une réforme en profondeur de la loi Paris-Lyon-Marseille pour revenir au droit commun", a déclaré le chef de l'Etat.
Dans ces trois villes, les habitants votent seulement pour les maires d'arrondissement. Et les grands électeurs issus de ce scrutin choisissent ensuite l'édile.
Cérémonie d'hommage le 7 février pour les Français tués lors des attaques du Hamas
"Le 7 février prochain, au monument pour les victimes du terrorisme", situé sur l'esplanade des Invalides à Paris, "je rendrai hommage à ces victimes aux côtés de leurs proches, de leurs familles et de tous ceux qui voudront nous y rejoindre", a affirmé le président.
Le chef de l'Etat a rappelé que la France avait "perdu 41 de ses enfants" dans ces attaques et qu'elle avait "encore trois otages" dans la bande de Gaza.
"Nous nous battons pied à pied avec les autorités israéliennes, avec le Qatar, qui a un rôle décisif en la matière, avec plusieurs autres collègues pour les libérer".
Amélie Oudéa-castéra a eu un "propos maladroit", "elle a eu raison de s'excuser"
La ministre de l'Education Amélie Oudéa-Castéra "a eu un propos public qui a été maladroit" sur la scolarisation de ses enfants dans une école privée, et elle "a eu raison de s'excuser", a estimé mardi Emmanuel Macron, lors d'une conférence de presse.
"J'ai plutôt de l'indulgence parce qu'il m'est arrivé d'avoir des propos au tout début de mes responsabilités politiques qui avaient blessé, tout particulièrement des femmes", a fait valoir le chef de l'Etat, interrogé sur la polémique qui a entaché la nomination de Mme Oudéa-Castéra.
"La ministre a eu un propos public qui a été maladroit. Elle s'en est excusée, elle a bien fait", car "quand on blesse surtout sans s'en rendre compte, on a raison de s'excuser", a-t-il ajouté, convaincu que "la ministre réussira à sa tâche avec les enseignants".
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Macron accuse le RN d'être le "parti de l'appauvrissement collectif" et "du mensonge"
Emmanuel Macron a accusé mardi le Rassemblement national d'être le "parti de l'appauvrissement collectif" et "du mensonge", appelant également à "s'attaquer à ce qui fait voter pour eux".
"Lutter contre l'immigration clandestine, c'est, je pense, une des réponses au Rassemblement national", a assuré le président de la République lors de son point de presse, mettant également en avant la lutte contre le "chômage de masse" et appelant à remédier au "sentiment de dépossession" que peuvent ressentir les Français.
Macron récuse tout "conflit" entre école privée et publique
Emmanuel Macron a récusé tout "conflit" entre école privée et école publique en pleine polémique sur les propos de sa nouvelle ministre de l'Education Amélie Oudéa-Castéra, qui a mis ses enfants à l'école privée en dénonçant des "paquets d'heures pas sérieusement remplacées" dans le public.
"Moi, je suis un enfant des deux écoles, comme disent les grands auteurs. J'ai été à la laïque et à l'école privée sous contrat, j'y ai vu des professeurs engagés à qui je dois beaucoup. Donc, je pense qu'il n'y a pas de conflit entre les deux écoles à avoir", a déclaré le président lors d'une conférence de presse.
"La République est forte de tous ces systèmes. Ce qu'il faut, c'est engager tout le monde dans les mêmes exigences" mais "on ne juge pas les gens sur leurs choix individuels", a-t-il ajouté.
"Nous irons vers la généralisation du service national universel en seconde"
Le président Emmanuel Macron a annoncé que son gouvernement irait vers "une généralisation du service national universel" (SNU) en classe de seconde, lors d'une conférence de presse.
Revenant sur les émeutes après la mort du jeune Nahel tué par un policier, il a évoqué "le réengagement" des familles et l'accompagnement des familles monoparentales "pour les aider", plaidant aussi pour "une réponse plus adaptée dans le système scolaire", et "une réponse pénale plus claire".
"C'est un ensemble", a-t-il argumenté, ajoutant que "oui, le Service national universel fait partie de la réforme. C'est pourquoi j'aurai l'occasion d'y revenir dans les prochaines semaines. Mais nous irons vers une généralisation du service national universel en seconde".
Régulation des écrans pour les jeunes: "il y aura peut-être des interdictions" et des "restrictions",
Emmanuel Macron n'a pas exclu mardi qu'il y ait "des interdictions" et des "restrictions" dans l'usage des écrans par les enfants, après avoir réuni des experts sur le sujet la semaine dernière.
"On a laissé beaucoup de familles sans mode d'emploi. (...) Il faut qu'on ait un consensus scientifique, que les scientifiques commencent à nous donner un plan et qu'on éclaire un débat public, qui viendra ensuite. Et donc il y aura peut-être des interdictions. Il y aura peut-être des restrictions" et "peut être aussi des restrictions sur les contenus", a affirmé le président lors d'une conférence de presse.
Il s'est dit désireux que "les meilleurs scientifiques, il y a à la fois des épidémiologistes, des cliniciens, des sociologues, toutes les disciplines puissent nous dire avant tel âge, ça n'est pas raisonnable de mettre un écran devant un enfant".
Macron estime que doubler la franchise sur les médicaments à un euro est une "bonne mesure"
Emmanuel Macron a défendu mardi un doublement des franchises médicales, à 1 euro, jugeant que cette hausse du reste à charge était une "bonne mesure" de responsabilisation des assurés sociaux.
"Dire qu'on va passer de 0,50 à 1 euro" par boîte de médicaments, "je n'ai pas le sentiment qu'on fait un crime terrible, mais je pense que ça responsabilise et que c'est une bonne mesure", a-t-il jugé, tout en estimant qu'il faudrait protéger les personnes touchées par des affections de longue durée avec un plafond de "50 euros par an".
L'éventuelle hausse des franchises médicales et des participations forfaitaires, déjà envisagée par l'exécutif sans être encore formellement annoncée, a suscité de vives critiques des oppositions lors des débats sur le budget de la Sécurité sociale pour 2024.
Baisse de 2 milliards d'euros d'impôts dès 2025 pour les classes moyennes
Le président de la République Emmanuel Macron a annoncé mardi que la baisse d'impôts de deux milliards d'euros qu'il envisage pour les classes moyennes aurait lieu dès 2025.
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Un "acte II de la réforme du marché du travail" pour atteindre "le plein-emploi"
Emmanuel Macron a annoncé un "acte II de la réforme du marché du travail" avec des "règles plus sévères" en cas de refus d'une offre d'emploi et un "meilleur accompagnement" des chômeurs, au cours d'une conférence de presse.
"Le gouvernement incitera à la création et la reprise d'un emploi avec, dès le printemps prochain, un acte deux de la réforme du marché du travail lancée en 2017", qui avait déjà vu des réformes des règles d'indemnisation du chômage et la mise en place de la réforme des retraites l'an dernier, a-t-il déclaré.
L'objectif de ces futures mesures est d'"atteindre le plein emploi", objectif fixé à horizon 2027 et correspondant à un taux de chômage de 5% contre 7,4% actuellement.
Santé: régularisation de "nombre de médecins étrangers"
Emmanuel Macron souhaite "régulariser nombre de médecins étrangers qui tiennent parfois à bout de bras nos services de soins", afin de lutter contre les déserts médicaux.
Pour "mettre fin au scandale des déserts médicaux", il faut "permettre des coordinations plus simples" entre médecine de ville et hôpital, et avec les professions paramédicales, mais aussi "régulariser nombre de médecins étrangers qui tiennent parfois à bout de bras nos services de soins, et que nous laissons dans une précarité administrative qui est complètement inefficace", a plaidé le chef de l'Etat.
Macron admet ne pas avoir "radicalement changé les choses" contre le "déterminisme social"
Emmanuel Macron a admis qu'il n'avait pas "radicalement changé (les choses)" contre le "déterminisme social et familial", estimant que "l'inégalité de départ" est "la pire des injustices".
"Nous n'avons pas les mêmes chances et je dois reconnaître avec netteté qu'après six ans et demi (...), nous avons amélioré des choses mais nous ne les avons pas radicalement changées", a déclaré le président de la République lors de la conférence de presse.
"L'avenir des enfants de la République reste encore par trop déterminé par le nom de famille, l'endroit où l'on est né, le milieu auquel on appartient. C'est la pire des injustices, l'inégalité de départ" alors que "la promesse républicaine, c'est celle de l'égalité des chances".
"Mieux gagner sa vie par le travail"
Le président Emmanuel Macron a souhaité mardi soir des mesures pour permettre de "mieux gagner sa vie par le travail", et que les fonctionnaires soient davantage rémunérés "au mérite", lors d'une conférence de presse.
Le chef de l'Etat a réclamé "un travail ardent" du gouvernement pour "permettre de mieux gagner sa vie par le travail, avec la dotation de nos dispositifs fiscaux et sociaux, mais aussi avec des négociations dans certaines branches".
Il a aussi demandé que pour les fonctionnaires "le principal critère d'avancement et de rémunération" soit, à côté de l'ancienneté, le mérite, "en tout cas bien davantage qu'aujourd'hui". Cette réforme "va commencer dans les prochaines semaines", a-t-il assuré
Création d'un "congé de naissance" de six mois pour les deux parents
Le président annonce la création d'un "congé de naissance" de six mois pour les deux parents et un "grand plan" contre "l'infertilité" pour un "réarmement démographique".
Des mesures face à une natalité en baisse en France. Pour la première fois depuis la Seconde guerre mondiale, il y a eu moins de 700.000 bébés qui sont nés en 2023.
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10 opérations "place nette" en France contre le trafic de drogue par semaine
Emmanuel Macron a annoncé mardi vouloir dix opérations "place nette" par semaine contre le trafic de drogue, "dans toutes les catégories de ville", dans une volonté de restaurer "l'ordre".
"Nous allons accroître le rythme à partir de la semaine prochaine. Dix opérations de ce type seront conduites chaque semaine", a déclaré le président lors de sa conférence de presse.
Il a également ajouté vouloir lutter contre "l'islam radical", notamment grâce à la loi qui a permis de mettre fin "au système des imams détachés" depuis le 1er janvier.
Des mesures pour l'Education
Emmanuel Macron souhaite déterminer "le bon usage des écrans pour nos enfants, dans les familles, à la maison comme en classe", sur la base d'un rapport d'experts que le chef de l'État a réunis la semaine dernière.
Par ailleurs, "dès la rentrée 2024, l'instruction civique sera refondée. Son volume horaire sera doublé --une heure par semaine dès la cinquième-- avec en appui les grands textes fondateurs de la nation", a ajouté Macron, qui souhaite également "que le théâtre devienne un passage obligé au collège dès la rentrée prochaine".
Il a également annoncé une tenue unique expérimentée dans 100 établissements scolaires et une possible généralisation en 2026.
Emmanuel Macron veut rétablir des cérémonies de remise des diplômes "dès cette année" au collège.
"Nos enfants vivront mieux demain que nous ne vivons aujourd'hui"
Emmanuel Macron s'est dit convaincu mardi soir que "que nos enfants vivront mieux demain" qu'aujourd'hui, souhaitant "rendre la France plus forte et plus juste" grâce à un gouvernement "le plus resserré et le plus jeune" de la Ve République.
"Je veux ici essayer de dire le sens profond de cet acte, rendre au fond la France plus forte et plus juste", a déclaré le président de la République lors d'une conférence de presse.
"Je suis convaincu que nous avons tous les atouts pour réussir" et que "nous n'en avons pas fini avec notre histoire de progrès et que nos enfants vivront mieux demain, que nous ne vivons aujourd'hui".
Début de la conférence de presse
Emmanuel Macron prend la parole dans la salle des fetes de l'Elysée.
Prix de l'électricité, fin de vie... De nombreux sujets au programme
Plusieurs sujets vont s'imposer à Emmanuel Macron, comme son positionnement politique après la composition d'un gouvernement faisant la part belle à la droite sarkozyste. Quelle orientation, pour quelle politique et quel calendrier au moment où Gabriel Attal promet des résultats? Le chef de l'Etat devrait également faire des annonces. Quel prix pour l'électricité, qui pourrait subir une nouvelle augmentation de 10%? La fin de vie aussi, euthanasie ou suicide assisté, on attend toujours la position du président de la République. Les questions institutionnelles devraient également être abordées comme la sécurité, la crise du logement ou le plein emploi au moment où le chômage commence à repartir à la hausse.
(JT)
L'Elysée promet des annonces
Après la réunion avec Emmanuel Macron à l'Elysée ce lundi soir, certains membres de la majorité n'ont pas caché leur perplexité... "Pourquoi nous a-t-on réunis?", s'interroge un député... "C'est la question que l'on est nombreux à se poser". Hors micro, ce sont des députés parfois désabusés qui sont ressortis de l'Elysée, voire en colère.
Il faut dire qu'hormis les formules classiques du président, "audace, efficacité, dépassement", impossible pour certains de voir le cap... "On est dans le brouillard", dit l'un d'eux, fatigué d'entendre à chaque fois le même discours.
Le chef de l'Etat a pourtant parlé des textes à venir sur l'énergie, la fonction publique, la constitutionnalisation de l'IVG ou encore la fin de vie. "Mais les Français ne savent pas où l'on va" alerte un parlementaire. La priorité doit être selon lui le pouvoir d'achat: "La hausse de 10% du prix de l'électricité en février est une bombe sociale".
Même un ministre espère avoir davantage de réponses ce soir, lors de la conférence de presse: "On mise tout dessus". L'Élysée promet des annonces. Un proche du président l'assure, "il y aura du biscuit".
(HT)
Emmanuel Macron en conférence de presse
Après les vœux du 31 décembre et le changement de Premier ministre, avec la nomination de Gabriel Attal à la place d'Elisabeth Borne, le président Emmanuel Macron donne rendez-vous à la Nation ce soir à 20h15, pour 2h30 de conférence de presse à l'Elysée. Objectif: reprendre la main et donner un nouveau cap à ce second quinquennat.
Le chef de l'Etat répondra aux questions des journalistes, un exercice auquel il se livre rarement, pour expliquer comment il compte rebondir en 2024 après un début de quinquennat agité et un remaniement gouvernemental.
Emmanuel Macron a déjà réuni ses troupes ce lundi soir, les députés de la majorité, pour tenter de donner un second souffle à ce nouveau mandat.
Il les a notamment appelés à se "mobiliser dans la bataille" des élections européennes qui se tiendront le 9 juin prochain. Le président de la République a également appelé la majorité à "garder son unité".