Hollande président, Sarkozy battu : réactions

Avant même l’annonce des premières estimations à 20h ce dimanche, les réactions se sont multipliées, après la victoire du socialiste François Hollande et la défaite du président sortant Nicolas Sarkozy.

Parmi les premières réactions à la victoire de François Hollande ce dimanche soir à l’élection présidentielle, celle du porte-parole du Parti socialiste, Benoît Hamon, qui a dit son « très grand bonheur » à l'annonce de cette victoire, qui « met fin à 17 ans de règne de la droite à l'Elysée ».

Duflot : « Une chance pour la France »

La secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, Cécile Duflot, a aussi très vite réagi : « Le résultat de ce soir est une victoire pour tous les écologistes. L'accession de François Hollande à la présidence de la République est une chance pour la France, pour l'écologie, la justice sociale et la démocratie ».

H. Désir : « La France a refusé la dérive sarkozyste »

Se réjouissant également de cette victoire, Harlem Désir, numéro deux du PS, a déclaré : « Ce 6 mai, avec François Hollande, c'est la République qui est de retour. La France a refusé la dérive sarkozyste et a choisi de reprendre son destin en main. C'est la fin de l'arrogance: ce 6 mai est un jour de victoire pour tous les Républicains ».

Estrosi rappelle « la légitimité de Copé » à l'UMP

Côté UMP, c’est l'ancien ministre Christian Estrosi qui a réagi en premier à la défaite présidentielle de Nicolas Sarkozy, avertissant que « personne ne doit remettre en cause la légitimité de Jean-François Copé » à la tête du parti : « Je serai un des plus combatifs pour dénoncer toute attitude qui tendrait à diviser notre famille politique. Il y a une légitimité en place, celle de Jean-François Copé, et personne d'entre nous ne peut se permettre de remettre en cause sa légitimité », a déclaré le député-maire UMP de Nice.
Jean-François Copé qui a salué Nicolas Sarkozy, un « président exceptionnel » et appelé à la « mobilisation générale pour les législatives », après avoir adressé ses « vœux de succès » à François Hollande.

Fillon : « Le choix du peuple doit être accepté avec respect »

Lors d'une brève allocution, en réaction au résultat du second tour de l'élection présidentielle, le Premier ministre François Fillon a déclaré : « La nation s'est exprimée et le choix du peuple doit être accepté avec respect. François Hollande sera notre président de la République. Je lui adresse mes vœux de réussite dans l'exercice de son mandat au service de la France toute entière. […] Avec les élections législatives, un nouveau combat commence. A tous les Français qui ont ce soir le cœur en peine, je dis : pas d'amertume, pas de ressentiment, pas d'abattement ! Je m'engage avec eux et avec ma famille politique ! ».

Royal : « Un sentiment de joie profonde »

Pour Ségolène Royal, « c'est un sentiment de joie profonde, d'émotion (...) François Hollande a été récompensé de la cohérence de sa campagne, a poursuivi la candidate PS à la présidentielle de 2007. Il n'a jamais dévié de son cap, de sa ligne et les Français savent qu'ils peuvent lui faire confiance ».

Ayrault : « Sortir de l'austérité en Europe »

Jean-Marc Ayrault, président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, a tenu à « saluer [François Hollande] pour son combat, pour son courage, sa détermination. Ce que les Français ont choisi ce soir, c'est une certaine idée de la République, réconciliée, qui se met au service du redressement du pays. Le deuxième message que les Français ont adressé, c'est qu'il faut sortir de l'austérité en Europe ».

Le Pen :« Sarkozy n’a jamais été donné gagnant »

Marine Le Pen a elle aussi réagi à la victoire de François Hollande : « Ce qui est sûr c’est que Nicolas Sarkozy n’a jamais été donné gagnant tout au long de cette campagne et que s’il avait eu la moindre chance d’être réélu, les dirigeants de l’UMP ont tué cette chance dans l’œuf entre les deux tours, en appelant pour un grand nombre d’entre eux, à voter socialiste entre un candidat « Rassemblement Bleu Marine » et un candidat socialiste. Tout ceci a été entendu évidemment par mes électeurs, à qui vous le savez, j’avais laissé une liberté totale de vote ».

La Rédaction, avec AFP