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Marine Le Pen assure que Jordan Bardella demeure celui qui a vocation à devenir Premier ministre au RN

Marine Le Pen et Jordan Bardella à l'Élysée le 26 août 2024

Marine Le Pen et Jordan Bardella à l'Élysée le 26 août 2024 - Bertrand GUAY / AFP

Sur LCI ce mercredi 29 janvier 2024, Marine Le Pen a repris la parole publiquement, quelques semaines après le décès de son père, Jean-Marie. Elle a alors fait savoir que Jordan Bardella avait toujours vocation à s'installer à Matignon en cas de majorité à des futures législatives.

Marine Le Pen a assuré mercredi sur LCI qu'elle n'entendait pas devenir Premier ministre si le RN devait obtenir une majorité lors de futures élections législatives, assurant que Jordan Bardella avait vocation à s'installer à Matignon.

Dans son édition de mercredi, Le Canard enchaîné avait assuré que la triple candidate malheureuse à la présidentielle avait décidé, en cas de nouvelle dissolution et de victoire du RN, de diriger le gouvernement, ce dont elle se serait ouverte "auprès de sa garde rapprochée", selon l'hebdomadaire.

"Malgré les déclarations du Canard enchaîné, ça ne change pas", a assuré Mme Le Pen. "J'ai toujours dit que ce serait Jordan Bardella qui serait Premier ministre. Ça n'a pas changé", a-t-elle ajouté.

"Nous travaillons depuis des années avec un objectif qui est clair: (pour moi), c'est l'objectif de la présidence de la République et (Jordan Bardella), c'est l'objectif de Matignon", a encore appuyé la députée du Pas-de-Calais.

"Il n'y a aucune difficulté là-dessus et je serai toujours à ses côtés. Nous formons une sorte de duo qui marche extrêmement bien. (...) Nous n'entendons pas changer cela pour des considérations, de quoi? D'égo personnel, de carriérisme, d'intérêts personnels?", a-t-elle insisté.

Marine Le Pen ne "demande pas" la démission de Macron

Interrogée par ailleurs quant à une éventuelle démission d'Emmanuel Macron, Marine Le Pen a assuré qu'elle ne "la demande pas", "parce que demander la démission du président de la République ne me paraît pas conforme à nos institutions".

"En revanche, je n'exclus pas du tout qu'Emmanuel Macron soit, à un moment donné ou à un autre, confronté à une forme d'obligation", évoquant "une crise politique", ou "une crise économique majeure".

"Tout mois subi par notre pays avec la politique - ou la non-politique - d'Emmanuel Macron est un mois où nous nous enfonçons dans les difficultés. Donc, moins ça dure et mieux on se porte", a encore fait valoir Marine Le Pen.

C.A avec AFP