Michèle Rubirola élue maire de Marseille: le récit d'une folle journée au premier conseil municipal

Soulagée et fière : Michèle Rubirola jubile à la sortie du conseil municipal qui l'a élu maire de Marseille : "J’ai pleuré d’émotion. Un grand merci à tous les Marseillais qui nous ont porté là et l’ensemble du 'Printemps' qui nous ont permis de donner de l’espoir aux habitants de la ville", lance-t-elle au milieu de la foule.
Et pourtant samedi matin son élection était loin d'être assurée. Ils étaient encore trois candidats en lice, Michèle Rubirola donc, candidate du Printemps marseillais, une alliance de gauche, Samia Ghali (DVG) et Guy Tessier (LR). Après des jours de tractations, la situation semble toujours bloquée, le premier tour de vote ne dégage pas de majorité absolue.
Mais coup de tonnerre en début d'après midi, après une longue pause propice aux négociations : la sénatrice Samia Ghali se désiste: "J’ai pris la décision de ne pas diviser les Marseillais, de ne pas les attrister", lance-t-elle triomphante.
La fin du règne de la droite
Une annonce faite officiellement dans l'hémicycle quelques minutes plus tard. Au second vote, Michèle Rubirola l'emporte, avec 51 voix contre 41. Et l'émotion de la nouvelle maire est palpable: "Le premier sentiment qui m’anime après cette élection au poste de maire de Marseille, c’est le soulagement de savoir que la volonté de la majorité et du peuple de Marseille a été respectée".
Et la passation de pouvoir a bien eu lieu. Jean-Claude Gaudin lui a officiellement remis son écharpe de maire de Marseille, mettant fin à 25 ans de règne de la droite dans la cité phocéenne.