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Mixité: Louis Aliot veut "repeindre en bleu-blanc-rouge" les quartiers populaires

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Le maire RN de Perpignan estime qu'il faut lutter contre le communautarisme dans les quartiers populaires en rappelant les valeurs de la République.

Manuella Delbecq, présidente de l'association des parents d'élèves de l'école élémentaire Marc Bloch dans le quartier populaire des Hauts de Massane à Montpellier, était l'invitée de RMC ce lundi matin avant une visite d'Emmanuel Macron.

Elle nous avait confié l'exemple d'une autre maman qui lui a raconté que son fils lui avait demandé si "Pierre" c'était vraiment un prénom, anecdote qu'elle a ensuite relayé directement au chef de l'Etat lors de son déplacement.

"Rappeler ce qu'est la France, ce qu'est la Constitution, ce qu'est l'histoire de France"

Louis Aliot, maire RN de Perpignan, était l'invité de RMC ce mercredi matin, et estime que s'il reste quelques "Pierre" dans les quartiers sensibles, la dérive est inquiétante.

"Oui il y en a encore, mais il faut faire attention au risque de basculement et à cette absence de mixité qui conduit à une communautarisation dans certaines écoles. Sur des bases religieuses et ethniques mais aussi sur une communautarisation par l'argent. C'est cette dérive là qu'il faut appréhender."

Louis Aliot estime qu'il faut pour lutter contre cela "repeindre en bleu blanc rouge" certains quartiers.

"Nous sommes mobilisés sur ces sujets en essayant, dans les quartiers notamment, de remettre du dialogue et aussi de repeindre un peu ces quartiers-là en bleu blanc rouge, en remettant de l'intégration républicaine, en rappelant ce qu'est la France, ce qu'est la Constitution, ce qu'est l'histoire de France, ce qu'est la laïcité.
Si des jeunes sont en rupture avec cela dès le plus jeune âge, évidemment quand ils seront plus âgés on ne peut s'attendre à ce qu'ils rentrent dans le rang et s'assimilent à notre société. Ils créeront des fractures au sein même de la communauté nationale avec les dérives que nous pouvons connaître aujourd'hui."
J.A.