"RMC Off": entre les candidats des Républicains, un pacte de non-agression avant le Congrès

Débattre et se combattre, sans trop se déchirer. Voilà ce qu'ont décidé les Républicains, en vue du Congrès. C'est le OFF du jour !
Les 6 candidats ont acté mardi matin le principe d'un pacte de non-agression, valable pour les débats télé, 3 ou 4 devraient être programmés avant début décembre. Concrètement, "le premier qui bouge pour démonter ses camarades, ça va chauffer très fort pour lui" résume un membre de la direction des Républicains. "Bon, ça va compliquer les choses, si on ne peut même pas souligner les faiblesses d'un concurrent" râle l'entourage d'un candidat. La preuve que ces candidats ne seront sans doute jamais les meilleurs amis du monde.
Flambée des adhésions chez les Jeunes Républicains
Plus 1000 nouvelles adhésions en deux semaines. Avec 11.000 membres, les Jeunes LR, c'est 10% des potentiels votants au congrès. Un électorat qu'il convient donc de brosser dans le sens du poil. Chacun leur tour, les 6 candidats vont jouer le jeu d'un "grand oral" organisé tous les mercredis par les Jeunes LR.
"Chez nous, Barnier a la côte" reconnait un de ces jeunes. Michel Barnier, soutenu par Guilhem Carayon, le président des Jeunes LR, dont le père Bernard Carayon, qui est maire de Lavaur, une petit commune du Tarn, soutient lui aussi Michel Barnier. Conclusion d'une jeune pousse LR : "Malgré un positionnement plus à droite que le reste du parti, on aime les gens qui sont restés fidèles à notre famille politique". Xavier Bertrand et Valérie Pécresse apprécieront.
>> A LIRE AUSSI - Essence, réseaux sociaux et grosse fatigue: la campagne présidentielle de trop pour Nicolas Dupont-Aignan?
Les autres infos à retenir: D'abord, le tacle, les deux pieds décollés, de François Hollande dans Le Parisien, ce mercredi matin.
"À gauche, toutes les candidatures sont lilliputiennes". François Hollande se lâche, alors que son nouveau livre "Affronter" sort ce mercredi. Au PS, ils sont nombreux à l'avoir mauvaise. "Il s'en défend, mais c'est son intérêt de déstabiliser Anne Hidalgo" s'agace un ponte de la gauche. Un cadre insoumis renchérit, "ce qui est lilliputien, c'est sa non candidature en 2017 et l'état dans lequel il a laissé la gauche".
Heureusement pour eux, les socialistes ont trouvé leur bon samaritain, Bernard Cazeneuve. En effet, c'est une info RMC, l'ancien Premier ministre va s'afficher avec Anne Hidalgo, la candidate du PS à la présidentielle, samedi, lors d'un grand meeting à Lille. Sourires dans les rangs socialistes : "Cazeneuve, il fait partie de ces figures morales qui portent haut les valeurs de la République".
Les invités inattendus d'Eric Zemmour.
Mardi soir, à Versailles, lors d’une soirée organisée par l’asso conservatrice, "les éveilleurs". Au premier rang, Jean-Frédéric Poisson, prêt à se ranger derrière Eric Zemmour. Stanislas Rigault, le président de Generation Z, Alberic Dumont, le vice-président de "La Manif pour tous", chargé de la sécurité de l’événement mais aussi, et c'est plus surprenant : Joachim Son-Forget, un député qui avait été élu en 2017 avec l’étiquette de La République en Marche, avant d’en être exclu.
On finit avec la "vérif du jour": alors que les prix flambent à la pompe, mardi matin, sur RMC, Jean-Luc Mélenchon affirmait que le patron de Total avait touché 7,6 milliards d'euros de dividendes.
C'est faux. Ces 7,6 milliards d'euros correspondent à l'ensemble des dividendes versés à tous les actionnaires de Total, dans l'année. Avec son portefeuille de plus de 200 000 actions, Patrick Pouyanné, le patron de Total, a touché, à titre personnel, 573.000 euros de dividendes. C'est donc beaucoup moins, 1326 fois moins que ce qu'affirmait Jean-Luc Mélenchon.