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Submersion migratoire: la ministre Juliette Méadel n'aurait "pas utilisé ce mot" mais défend François Bayrou

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Revenant sur les propos de François Bayrou sur la "submersion migratoire", la ministre de la Ville Juliette Méadel a reconnu qu'elle n'aurait pas utilisé ce mot mais a défendu le Premier ministre.

Persiste et signe. Après avoir évoqué l'idée d'une "submersion migratoire" en France, le Premier ministre François Bayrou a maintenu ses propos devant les députés mardi, provoquant la colère de la gauche et soulevant l'indignation dans son propre camp.

Après la présidente de l'Assemblée nationale Yaël Braun-Pivet qui s'est dite sur RMC et BFMTV "gênée" par les propos du Premier ministre, c'est Juliette Méadel la ministre de la Ville qui assure ce mercredi sur le plateau des Grandes Gueules qu'elle ne se serait pas exprimée ainsi:

"Je n'aurais pas utilisé ce mot-là", explique-t-elle. "On ne va pas y passer Noël mais je comprends que ce mot suscite des débats", poursuit la ministre défendant François Bayrou qu'elle estime "impeccable" sur la question du racisme et de l'immigration.

"François Bayrou s'est toujours positionné contre le RN, est impeccable sur la lutte contre la préférence nationale, refuse la loi sur l'immigration et est clair sur la lutte contre le racisme et l'antisémitisme", ajoute Juliette Méadel sur RMC et RMC Story.
Juliette Méadel face aux GG - 29/01
Juliette Méadel face aux GG - 29/01
19:30

François Bayrou leader de la lutte contre le RN?

"Ceux qui doutent, notamment mes camarades socialistes, doivent se référer à ce qu'est l'homme. François Bayrou a toujours appelé à la tolérance et la lutte contre le Rassemblement national", poursuit la ministre de la Ville. "Maintenant il va falloir qu'on s'occupe des vrais sujets", conclut-elle.

"Ce ne sont pas les mots qui sont choquants, (ce sont) les réalités", a assuré mardi François Bayrou, estimant que l'immigration était "désormais une impasse, parce qu'il n'y a pas d'intégration (...) par le travail, par la langue et les principes", et en récusant toute "connivence" avec l'extrême droite.

Guillaume Dussourt Journaliste BFMTV-RMC