Pourquoi Louis Aliot croit en une victoire du FN dimanche prochain

Le vice-président du FN, tête de liste en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, a récolté plus de 30% des voix dans cette région. Il était l'invité de Jean-Jacques Bourdin ce lundi matin.

C’est encore une région où le Front national fait un score bien plus élevé que prévu. En Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, le candidat frontiste Louis Aliot récolterait 31,3% des voix, loin devant les 23,1% de Carole Delga (PS) et les 19,7% du candidat Les Républicains Dominique Reynié (19,7%).

Le député européen était l’invité de Jean-Jacques Bourdin ce lundi matin. Il s’est félicité du score de son parti au niveau national et a expliqué être confiant pour le second tour.

"Le rapport de force en Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées est de 60/40 en faveur de la droite", estime-t-il. "Jusqu’à présent, la gauche a toujours gagné car la droite était toujours divisée. Je me base sur ce rapport de force pour parler aux électeurs et rassembler notamment les abstentionnistes."

"Nous avons un électorat de deuxième tour", affirme-t-il. "La dernière fois, nous avions fait 12% en Languedoc Roussillon, puis 19% au second. Il y a des gens qui ne votent plus au premier tour car ils considèrent que cela ne sert à rien. Mais, quand il y a un enjeu au deuxième, ils se déplacent.

Un appel aux électeurs de droite...et de gauche

"Je lance un appel aux électeurs de Dominique Reynié", a poursuivi Louis Aliot. "Mais pas seulement... Les gens de gauche qui passent leur temps à critiquer le gouvernement, Macron, le Taffta, ceux-là ne vont pas quand même pas apporter leur suffrage au PS de Mme Delga et de Manuel Valls? Ce n‘est pas possible. Il faut se mettre en conformité avec ce qu’on pense. On ne peut pas dire ce gouvernement est un gouvernement de nuls et voter pour Mme Delga."

Affirmant avoir mené "une campagne axée sur la désertification rurale, la revitalisation des territoires oubliés, le chômage des jeunes la petite entreprise, l’agriculture", le vice-président du FN a jugé que "petit à petit, les citoyens se tournent vers des gens qui n’ont aucune responsabilité dans le bilan de la gauche et de Nicolas Sarkozy."

"Cela prend du temps, mais ils s’apprêtent à faire confiance à ceux qui n’ont pas exercé de responsabilité mais vont en exercer demain", a-t-il renchéri. "Quand vous voyez le résultat des autres, laissez-moi vous dire que nous ferons largement mieux à la tête des régions, comme c'est le cas pour les villes que nous avons gagnées."

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