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Sarkozy presse les hôpitaux de réduire leurs déficits

Lors d'une visite dans les nouveaux locaux du centre hospitalier Henri Duffaut d'Avignon, Nicolas Sarkozy a insisté sur la nécessité pour les hôpitaux d'améliorer leur situation financière, déclarant que la France courait le risque de perdre son autonomie

Lors d'une visite dans les nouveaux locaux du centre hospitalier Henri Duffaut d'Avignon, Nicolas Sarkozy a insisté sur la nécessité pour les hôpitaux d'améliorer leur situation financière, déclarant que la France courait le risque de perdre son autonomie - -

AVIGNON, Vaucluse (Reuters) - Nicolas Sarkozy a insisté mardi sur la nécessité pour les hôpitaux d'améliorer leur situation financière, déclarant...

AVIGNON, Vaucluse (Reuters) - Nicolas Sarkozy a insisté mardi sur la nécessité pour les hôpitaux d'améliorer leur situation financière, déclarant que la France courait le risque de perdre son autonomie si elle ne luttait pas contre les déficits.

"On va continuer à investir dans l'hôpital mais je ne peux pas rester avec les deux-tiers des hôpitaux en déficit, ce n'est pas sain", a-t-il dit lors d'une visite dans les nouveaux locaux du centre hospitalier Henri Duffaut d'Avignon.

"Oui il faudrait mieux payer les personnels, il faudrait plus de postes dans les hôpitaux mais si en même temps on ne tient pas les équilibres locaux, on n'est plus un pays libre et indépendant", a-t-il indiqué, ajoutant : "La France ne doit pas être un pays, comme ailleurs en Europe, qui doit tendre la main et dépendre des marchés."

Le président de la République s'exprimait devant le personnel de l'établissement après avoir visité plusieurs services, dont celui de cardiologie récemment rénové.

"On donnera le plus possible aux hôpitaux (...) mais je le ferai dans le cadre de nos équilibres", a-t-il encore dit en rappelant que la hausse des dépenses de santé devait être contenue à 2,9% en 2011 après +3% en 2010.

Pour cette visite au pas de charge, qui a duré à peine une heure, il était accompagné de son épouse Carla Bruni-Sarkozy, qui s'est rendu dans le service de pédiatrie pendant que Nicolas Sarkozy s'entretenait à huis clos avec des représentants du personnel.

En marge de cette visite, l'Elysée a indiqué que l'affaire du Mediator, un antidiabétique utilisé comme coupe-faim qui aurait provoqué plusieurs centaines de décès selon certaines études, serait évoquée mercredi en conseil des ministres.

François Révilla, avec Yann Le Guernigou à Paris, édité par Patrick Vignal

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