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Sénatoriales : Ghali accuse Guérini d’avoir acheté des voix

Samia Ghali

Samia Ghali - Joël Saget-AFP

Invitée de Jean-Jacques Bourdin, la sénatrice socialiste des Bouches-du-Rhône Samia Ghali a réitéré ses accusations contre Jean-Noël Guérini. Selon elle, il aurait usé de son statut de président du Conseil général pour obtenir des voix.

Un scandale électoral de plus à Marseille ? Ce dimanche, lors des élections sénatoriales, la candidate socialiste Samia Ghali a accusé sans le nommer Jean-Noël Guérini, président du Conseil général et candidat dissident de gauche, de "distribuer de l'argent" pour récolter des voix lors du scrutin sénatorial de dimanche.

Une accusation grave faite quelques heures avant l’officialisation de sa réélection. Si Samia Ghali est la seule élue socialiste des Bouches-du-Rhône, elle dénonce à nouveau ce lundi les pratiques de campagne de son adversaire. Invitée de Jean-Jacques Bourdin sur RMC, la sénatrice s’explique : "En tant que président du Conseil général, il (Jean-Noël Guérini, ndlr) a pu bénéficier de l’aide de cette structure pendant sa campagne et verser des aides à certaines communes. Certains maires l'ont dit ouvertement et cela lui a donné une force considérable puisqu’il a récupéré beaucoup de voix à droite, comme le montre la déculotté de Jean-Claude Gaudin, et au PS parce qu’il y a des maires qui en ont profité."

"Il n’y a personne qui a payé pour moi"

Achat de voix en résumé ? Samia Ghali persiste et signe ; "L’aide aux communes faite par le Conseil général lui a apporté un souffle supplémentaire, et même un mistral en l’occurrence, pour remporter la victoire. Moi je n’ai pas eu besoin de ça, j’ai fait campagne sur ma personne, avec mes idées, avec mes arguments politiques. Il n’y a personne qui a payé pour moi".

Dans Bourdin Direct, la maire du 8ème secteur de Marseille revient aussi sur l’élection de Stéphane Ravier (FN). Selon elle, "ce sont les grands électeurs de droite qui ont voté pour lui. Il l’a d’ailleurs lui-même dit à demi-mots hier (dimanche)." Et par ceux de "droite", elle entend "ceux de l’UMP". En clair, à Marseille, il n’y aurait pas eu de front républicain.


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Maxime Ricard avec Jean-Jacques Bourdin