Bure, Roybon, Kolbsheim: après Notre-Dame-des-Landes, quels combats pour les "zadistes"?

Vers de nouvelles ZAD après la fin de Notre-Dame-des-Landes? Les services de renseignements recensent aujourd'hui une cinquantaine de projets contestés. Certains, sont plus sensibles que d'autres et sont surveillés de très près par les autorités.

La ZAD de Notre-Dame-des-Landes, c'est terminé. Mais plus de 50 grands projets sont contestés en France. Dès l'annonce d'Edouard Philippe d'abandonner le projet décrié d'aéroport, certains zadistes n'ont pas caché leur volonté de continuer le combat dans d'autres zones. 

Les services de renseignements recensent en effet aujourd'hui une cinquantaine de projets contestés. Certains, sont plus sensibles que d'autres et sont surveillés de très près par les autorités et par des militants. Ainsi, à Bure, dans la Meuse, Le Bois-Lejuc est occupé depuis un an et demi par des fervents opposants au projet d'enfouissement des déchets nucléaires dans les sous-sols de la commune. 

"Inspiré" par la victoire à Notre-Dame-des-Landes

Ce village lorrain a en effet été choisi pour enfouir 85.000 m3 de déchets radioactifs dès 2021. Entre 10 et 50 personnes occupent le bois toute l'année, comme John, interrogé par RMC, qui se dit "inspiré" par le combat gagné à Notre-Dame-des-Landes. Les militants ont d'ailleurs lancé un appel aux dons il y a une dizaines de jour pour construire une grande cabane.

La ZAD de Roybon, en Isère, est occupée depuis trois ans contre un projet de centre de vacances de 200 hectares. Le projet, qui propose l'installation d'un millier de bungalows, est suspendu par la justice pour l'instant.

Des cabanes, des tentes, des lieux de vie installées depuis six mois dans la forêt de Kolbsheim, en Alsace. Soutenus par le maire de la commune, une petite dizaine d'opposants comptent faire plier Vinci et son projet de construction de l'A355 à l'ouest de Strasbourg.

X.A avec Marie Monier