RMC
Société

"C'est chouette": à Lion-sur-Mer, un centre de l'UNCMT accueille des dizaines d'enfants de région parisienne

ILLUSTRATION - Une colonie de vacances à Bray-Dunes en 2013.

ILLUSTRATION - Une colonie de vacances à Bray-Dunes en 2013. - AFP PHOTO / PHILIPPE HUGUEN

À Lion-sur-Mer, l’UNCMT (Union normande des centres maritimes et touristiques) accueille de nombreux enfants venus de Cergy Pontoise (Val-d’Oise). L’occasion pour eux de prendre l’air, de voir la mer, et de découvrir de nouvelles activités.

Les veillées du soir, le camping, les copains... Les colonies de vacances rencontrent toujours un franc succès en 2024. Plusieurs aides sont désormais accessibles, comme le Pass Colo (lancé cette année par le gouvernement), pour financer ces séjours. Car c'est parfois le seul moyen qu'ont certains parents - pour des raisons financières - d'offrir des vacances à leurs enfants.

L'UNCMT est une association créée en 1949 dans le but de proposer des colonies de vacances. Dorénavant, elle compte 300 salariés et dispose de plusieurs centres en France. L'année dernière, c'était encore 10% des enfants de moins de 16 ans qui ne partaient pas en vacances en France, selon les chiffres de l’Insee.

En Normandie, une colonie de vacances ouverte pour les enfants défavorisés
En Normandie, une colonie de vacances ouverte pour les enfants défavorisés
1:07

"Ils n’ont pas l’habitude d’avoir la mer à proximité”

À Lion-sur-Mer, par exemple, en Normandie, un centre de l'UNCMT (Union normande des centres maritimes et touristiques) accueille des dizaines de jeunes de région parisienne pendant tout l'été.

Ce matin-là, c'est atelier manuel au manoir La Petite Falaise, camp de base de la colonie de vacances… Ficelle dans une main, scotch dans l'autre, les enfants fabriquent des cerfs-volants.

“Ils ont entre 7 et 11 ans, ils viennent tous de Cergy-Pontoise. Ils font du char à voile, du catamaran, pour découvrir, car ils n’ont pas l’habitude d’avoir la mer à proximité”, explique Anne-Sophie Herbaut, directrice de la colonie.

“Je trouve que c’est super bien, je me fais pleins de nouvelles copines”, raconte une jeune fille. “C’est ma troisième colonie, à chaque fois, je reviens, car je ne voyage pas beaucoup avec mes parents”, témoigne une autre. Ils sont nombreux dans ce cas-là. Mais ici, le coût du séjour se calcule en fonction du coefficient familial et du revenu.

“Il y en a qui paye 150 euros, d’autres 30 euros. Permettre à ces enfants de partir et de pas rester à la maison à rien faire, c’est chouette”, poursuit Anne-Sophie Herbaut.

L'occasion aussi d'expérimenter la vie en communauté. Coquillages, crustacés... Au programme de la semaine pour les petits aoûtiens: la découverte des fonds marins de Normandie

Inès Zeghloul avec C.A