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“C’est plus tranquille que la plage”: la location de piscines entre particuliers séduit de plus en plus

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Face à la chaleur, de plus en plus de Français troquent les plages bondées contre la tranquillité d’une piscine privée… louée à la journée. Un phénomène en plein essor sur des plateformes comme Swimmy, qui enregistrent une explosion des réservations cet été.

Pourquoi pas louer sa piscine ou son jardin pendant l'été? C'est une pratique qui séduit de plus en plus de propriétaires. Certaines plateformes spécialisées comme Swimmy observent même un doublement du nombre de demandes à cette période, comparé à l'an dernier.

Un boom des réservations qui s'explique aussi par les épisodes de chaleur intense qu'a traversé la France ses derniers jours. L’occasion de gagner un peu d’argent et pour les locataires de passer un bon moment en toute intimité.

"Jusqu’à 2.000 euros sur une saison"

Un petit plouf rafraîchissant dans les hauteurs de collines boisées, à La Colle-sur-Loup, près de Nice: cinq amis qui ont loué un jardin avec piscine pour l’après-midi racontent à RMC. “Je n’ai pas de piscine chez moi, donc on s’est dit pourquoi pas. C’est plus tranquille que la plage, il y a moins de monde”, explique Valentin, qui loue pour la première fois.

Pour être tranquille, ils ont déboursé une soixantaine d’euros chacun: “on a l’impression d’être chez soi, t’es tranquille avec tes potes”. Sauf que ce jardin et cette piscine appartiennent à Brice. Cela fait trois ans qu’il partage son chez-lui. “Ça peut rapporter jusqu’à 2.000 euros sur une saison. Je ne fais pas ça pour gagner ma vie, mais ça fait un petit complément”.

Brice met en location sur la plateforme Swimmy, créée en 2017 par Raphaëlle de Monteynard. “On a à peu près 20% des personnes qui louent qui sont plutôt des couples. 40% sont des familles et on a 40% qui sont plutôt des groupes d’amis ou des personnes qui organisent des événements comme des anniversaires, etc”, explique-t-elle.

La demande triple cet été pour ces piscines, notamment à Paris, Lyon, Marseille et Toulouse.

Amélie Courtet