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CARTE INTERACTIVE - Covid-19: ces départements où le déconfinement pourrait être retardé

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Emmanuel Macron a annoncé un déconfinement progressif dans les jours à venir... avec toutefois quelques lignes rouges.

Libérés, déconfinés? Pas tout à fait. Si l'allègement du déconfinement se fera en quatre étapes, comme annoncées jeudi par Emmanuel Macron, le chef de l'Etat a précisé que ces mesures seront appliquées au niveau national, mais il pourrait y avoir des feux rouges dans certains départements ou des métropoles en fonction de l'épidémie.

Et pour cela, il existe trois critères bien définis: un taux d'incidence au-dessus de 400 cas 100.000 habitants, une augmentation brutale de ce taux, ou encore la saturation des services de réanimation. Or, à date, il existe plusieurs départements à forte population qui sont directement dans cette liste.

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Il y a ainsi aujourd'hui huit départements en France qui connaissent un taux d'incidence au-dessus de 400 cas pour 100.000 habitants: il s'agit des Bouches-du-Rhône, de quasiment toute l'Île-de-France (Paris, Essonne, Val-de-Marne, Seine-Saint-Denis, Val-d'Oise et Seine-et-Marne), et de l'Oise. D'autres départements en sont proches également: les Hauts-de-Seine (387,7), les Yvelines (375,8), la Sarthe (396,6), la Haute-Marne (375,2), le Rhône (363,7), la Loire (397,9) et la Haute-Loire (383).

Si on en reste là, la réouverture des terrasses ou des musées dans ces départements pourraient être retardée. Seulement leur courbe de taux d'incidence est en chute libre depuis un mois.Le gouvernement espère donc qu'ils passent sous la barre fatidique des 400 d'ici la mi-mai.

Le critère le plus préoccupant reste celui de la saturation des services réanimations. Selon les derniers chiffres, les services de soins intensifs sont occupés à plus de 100% dans 59 départements. Et difficile de savoir si les chiffres vont s'améliorer d'ici 3 semaines. 

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Un motif d'espoir vient toutefois de l'Institut Pasteur, qui a publié des hypothèses d'évolution de l'épidémie pour cet été. Avec ce scénario de déconfinement progressif et un rythme de 500.000 vaccinations par jour, les scientifiques tablent sur un plateau voire une baisse des hospitalisations dans les prochains mois. 

Romain Cluzel avec Xavier Allain