Macron et les "examens en chocolat": "Nous ne sommes pas des enfants de 5 ans" répond l'UNEF

La présidente de l'UNEF, Lilâ Le Bas - Image RMC
Jeudi soir, les CRS sont intervenus pour déloger des étudiants à l'intérieur de la Sorbonne dans le 5e arrondissement de Paris, alors que plusieurs universités sont toujours bloquées par des opposants à la loi Vidal.
Si Lilâ le Bas, présidente de l’UNEF, assure elle-même qu’il n’y a pas eu de violences, elle regrette ‘l’intervention des forces de l’ordre "contres de étudiants qui veulent se rassembler, débattre, décider des modalités d’action qu’ils veulent mettre en place (…) Cela fait des semaines que le ministère méprise les étudiants et refusent de les écouter donc nous utilisons tous les moyens d’actions à notre disposition", ajoute-t-elle.
"Les mêmes droits que les autres générations"
"Les étudiants, depuis le mois de novembre sont mobilisés contre cette réforme qui va permettre de les trier selon leur CV, le baccalauréat, leur expérience extra-scolaire tout au long du lycée et donc le bac ne sera plus le seul passeport pour accéder à la filière de son choix, à l’université. Ce que l’on demande, c’est d’avoir les mêmes droits que les autres générations, pouvoir accéder à l’université avec le baccalauréat", explique la présidente de l'UNEF.
Lylâ Le Bas est également revenue sur la petite phrase d'Emmanuel Macron, prononcée jeudi sur TF1: "Il n'y aura pas d'examen en chocolat", dénonçant "les professionnels du désordre". "Nous ne sommes pas des enfants de 5 ans" lui a répondu vendredi matin, la présidente de l'UNEF sur RMC. Elle a également assuré que la mobilisation va se poursuivre, dévoilant qu’une journée de mobilisation étudiante était prévue le 19 avril: "Nous voulons juste exprimer nos revendications, exprimer un droit à l’avenir, à l’éducation, qui est remis en cause aujourd’hui", a conclu la présidente de l’UNEF.