Rentrée des classes: la technique de ces parents pour faire des économies sur les fournitures scolaires

A La Loupe, dans le Perche, une partie des parents d'élèves se sont regroupés cette année afin de faire des réduire les dépenses en cahier, classeurs et autres stylos...

La course aux fournitures scolaires a commencé. Tous les ans, elle est attendue de pied ferme par de nombreux parents: l'allocation de rentrée scolaire.

Versée à partir d'aujourd'hui, c'est un coup de pouce sur le budget des parents aux revenus modestes pour les aider à supporter les dépenses de la rentrée. Cette année, le montant de cette allocation de rentrée, selon les conditions de revenus, les familles pourront toucher 367 euros pour un enfant de 6 à 10 ans, 388 euros pour un collégien et 401 euros entre 15 et 18 ans.

Pour payer moins cher ses fournitures, des associations de parents d'élèves font de plus en plus d'achats groupés pour obtenir des prix plus intéressants auprès des fournisseurs. Une formule qu'expérimentent des parents d'élèves à La Loupe, dans le Perche.

105 euros en tout

Aurore, une maman seule avec trois enfants, a un "petit budget serré". Cette commande de groupe lui donc permet de s'y retrouver: 105 euros en tout, qu'elle peut payer, en plusieurs fois, si elle le souhaite. C'est 30 à 40% d'économisé:

"C'est énorme. Et on a pas à se dire qu'il y a la rentrée scolaire, qu'il faut écouter les vacances, là tout est fait. On sait qu'on a rendez-vous le 31 pour récupérer les lots". 

Des lots identiques pour tous les élèves de chaque niveau: avec les deux cahiers violets grands formats pour l'anglais, les crayons de papier, le cahier de brouillon, les 10 tubes de colle... C'est Delphine Andreo, une autre maman, qui a passé la commande via l'association de parents d'élèves.

"Il n'y a pas de différence de classe sociale. Ils ont tous la même chose. Et l'élève est sûr d'avoir le matériel demandé par l'enseignant" explique-t-elle. Elle assure, enfin, que les prix du fournisseur seront encore plus intéressants l'année prochaine si davantage de parents souscrivent à l'opération. 

Nicolas Traino et X.A