Mort d'Abou Bakr al-Baghdadi: "Pourquoi il faut s'attendre à une recrudescence des attentats isolé sur notre territoire"
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L'organisation ultraradicale Etat islamique (EI) a confirmé jeudi la mort de son chef Abou Bakr al-Baghdadi, cinq jours après l'annonce de son décès par Donald Trump dans une opération américaine en Syrie, et nommé son successeur en menaçant les Etats-Unis de représailles. Décryptage avec Amélie Chelly, fondatrice du centre d'analyse des islams politiques et des radicalisations.
Le groupe Etat islamique a confirmé jeudi la mort de son chef Abou Bakr al Baghdadi. Et annonce le nom de son successeur. Dimanche, le président américain avait annoncé la mort du chef de l’EI tué lors d'un raid militaire dans le nord-ouest de la Syrie.
L’EI a confirmé cette information via son organe de communication Amaq et a annoncé avoir trouvé un remplaçant : Abou Ibrahim Al-Hachimi Al-Qourachi.
"Il ajouté à son nom Al-Hachimi le nom de tribu Al-Qourachi, comme son prédécesseur, pour signifier qu’ils sont dans une droite continuité de la tribu du prophète pour venir renforcer leur appartenance à la lecture authentique de l’islam. Donc il va falloir s’attendre à une recrudescence du nombre d’attentats isolé sur notre territoire pour venir venger la mort, non pas de l’idéologie, mais du chef du groupe", explique Amélie Chelly, fondatrice du centre d'analyse des islams politiques et des radicalisations.