Polémique autour du défilé et du meeting du 1er mai à Nice
Le Front national ne fête pas le 1er mai à Paris comme de coutume mais à Nice avec ses alliés européens pour défendre "l'identité" et "la souveraineté des nations", à un an des élections européennes.
Au programme: un défilé et un meeting organisés face à des opposants mobilisés. Un rassemblement prévu en plein coeur de Nice, dans une salle pouvant accueillir plus de 1.700 personnes. Le Front National espère ainsi mobiliser avec la venue de ses alliés européens.
Une provocation, selon Alexandre Aimo-Boot, président de la Licra et signataire d'une tribune contre la tenue de ce 1er mai frontiste: "Il est inacceptable que des partis d'extrême-droite, qui véhiculent une idéologie fasciste, raciste et antisémite puissent venir en invité avec le Front national pour montrer qu'ils existent alors que c'est le jour où défilent les travailleurs".
Lionel Tivoli, secrétaire départemental du Front National Alpes-Maritimes, dénonce les attaques du maire de Nice, Christian Estrosi, fermement opposé à ce rassemblement. "Christian Estrosi passe du grade de dictateur nord-coréen à parasite. Nous n'entendons pas ces critiques. En revanche, nous sommes les bienvenus puisque nos meetings sont pleins. Nous allons présenter notre vision de l'Europe, simplement, qui est une vision différente de celle d'Emmanuel Macron".
Avant le meeting, Marine Le Pen déposera une gerbe de fleurs devant la statue de Jeanne d’Arc à Cannes.