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Première messe à Notre-Dame: "Un signe fort d'espérance" pour Olivier Leborgne, évêque d'Arras

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Notre-Dame de Paris va accueillir sa première messe ce dimanche matin, à 10h30. 170 évêques venus du monde entier vont y assister. Un moment mémorable pour Olivier Leborgne, évêques d'Arras.

La première messe dans la cathédrale Notre-Dame de Paris se tient dimanche matin, à 10h30, au lendemain d'une cérémonie en grandes pompes pour fêter la réouverture officielle de ce monument historique. Près de 170 évêques venus du monde entier vont assister à la messe inaugurale, célébrée par l'archevêque de Paris, Laurent Ulrich, en présence d'Emmanuel Macron.

Cet événement, Olivier Leborgne, évêque d'Arras, l'attend depuis longtemps. Ce dernier, invité d'Anaïs Matin, sur RMC ce dimanche, ressent "de la curiosité", de "voir Notre-Dame comme on ne l'a jamais vue, dans des lumières, de la clarté, une restauration que nous ne connaissions pas du tout. Puis c'est de la joie, parce que je crois que c'est un signe assez fort d'espérance, de joie."

"C'est la joie de refaire vivre ce lieu, qui accueille des voyageurs du monde entier, un lieu qui dit la France et la foi des chrétiens", ajoute Olivier Leborgne.

L'évêque d'Arras a salué "l'incroyable défi qui a été réalisé, tous les savoir-faire français qui se sont liés pour arriver en 5 ans à ce résultat."

Le Pape François absent

La première messe se fera sans le Pape François. Une absence qui a fait parler. Mais Olivier Leborgne assure qu'il n'y a "aucun problème". "Pourquoi on veut toujours que le pape soit partout?", questionne-t-il.

"Ce qui se joue ce n'est pas seulement un événement de foi, mais un événement qui a une portée autre, le Pape a jugé bon que ce n'était pas sa place. C'est très pertinent et sage", résume l'évêque d'Arras.

Pour assister à la première messe, à 10h30, il faut être invité. Mais la seconde, à 18h30, est ouverte au public. La billeterie avait été prise d'assaut dès son ouverture mardi. Plus aucun créneau n'est disponible. Mais Stéphane, auditeur de RMC, a réussi à en réserver:

"J'ai essayé toute la matinée d'avoir des places. Mais le site était saturé. Finalement j'ai eu des places pour la messe ouverte au peuple, dimanche soir, et également lundi soir. J'ai beaucoup de chance", se réjouit cet aide-soignant.

Stéphane est venu directement de Toulouse et a posé plusieurs jours de congés. Samedi, il a ressenti "une grande émotion" lors de l'inauguration officielle, "parce qu'on a beaucoup pleuré il y a 5 ans quand la cathédrale a brûlé". À l'époque, "je me suis dit que je ne la reverrai jamais de mon vivant", explique ce Toulousain passionné des cathédrales depuis son enfance et "tombé amoureux de Notre-Dame".

Le dispositif de sécurité exceptionnel restera inchangé dimanche, avec 6.000 policiers et gendarmes mobilisés, selon une source sécuritaire.

TRC