42% des 18-24 ans comptent "se lâcher" pendant les Fêtes: "Qu'on arrête de faire d'eux des boucs-émissaires!"

La GG Isabelle Saporta estime qu'il ne fait pas stigmatiser les jeunes qui sacrifient déjà beaucoup de choses durant cette crise sanitaire.
Après une année 2020 compliquée pour tout le monde, les jeunes sont parfois pointés du doigt pour leur éventuel manque de respect des mesures sanitaires.
D'après une enquête de la MAAF publiée mercredi par Le Parisien, 42% des 18-24 ans comptent "se lâcher" lors de soirées en petit comité et 20% faire "une grosse teuf sans limite".
L'éditrice Isabelle Saporta regrette ce vendredi dans Les Grandes Gueules qu'on fasse d'eux des boucs-émissaires alors qu'on ne se rendrait pas assez compte de ce qu'on leur sacrifie avec cette pandémie.
"Ceux qui passent leur vie à pointer du doigt les jeunes de 20 ans ont oublié comment ils étaient à 20 ans"
"Je trouve que les jeunes sont des bouc-émissaires faciles. Faut voir ce qu’ils ont sacrifié. Ceux qui passent leur vie à pointer du doigt les jeunes de 20 ans ont oublié comment ils étaient à 20 ans. Le plus souvent les soixante-huitards disent qu’ils n’ont pas connu la guerre… Eux non plus.
Les jeunes sont en train de s'appauvrir, en crise psychologique. Et à la veille du 31 on est train de dire que ces salopards vont faire la fête. Je propose qu’on arrête de faire des jeunes des boucs-émissaires. Les pouvoirs publics n’ont rien fait pour eux. La dette, ce sont eux qui vont la payer."