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Santé

Après Paris, Bruxelles interdit à son tour le "Convoi de la liberté"

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Le mouvement de contestation des mesures sanitaires inspiré du Canada compte rallier Paris pacifiquement vendredi et comptait aller jusqu'à Bruxelles ensuite.

Après Paris, Bruxelles prend des mesures contre le "Convoi de la liberté". Le préfet de police de Paris a interdit le rassemblement annoncé vendredi à Paris des "convois de la liberté" partis de tout le pays pour dénoncer les restrictions sanitaires. Une interdiction qui ne semble pas dissuader les participants toujours fermement décidés à rejoindre la capitale.

Plusieurs cortèges de ce mouvement inspiré de la contestation née au Canada sont partis dès mercredi d'un peu partout en France, et continuaient à se mettre en marche jeudi.

Tous prévoient de se retrouver à Paris vendredi soir puis de rallier Bruxelles pour une "convergence européenne" lundi 14 février. Les autorités belges ont toutefois décidé de leur interdire l'accès de la capitale, faute d'en avoir fait la demande, comme l'annoncé le bourgmestre (maire) de Bruxelles Philippe Close sur les réseaux sociaux.

"Retrait du pass sanitaire et des mesures de pression liées à la vaccination"

Le préfet Didier Lallement a annoncé avoir donné "des consignes de fermeté" aux policiers et a rappelé que l'entrave à la circulation était passible de deux ans d'emprisonnement et que l'organisateur "d'une manifestation interdite" encourait six mois de prison et 7.500 euros d'amende. "Les participants seront verbalisés", a insisté la préfecture.

Rémi Monde, l'un des initiateurs du mouvement, a indiqué à l'AFP que la revendication principale des manifestants était "le retrait (...) du pass sanitaire et de toutes les mesures de contrainte ou de pression liées à la vaccination", en plus de mesures sur le pouvoir d'achat ou le coût de l'énergie.

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Du côté du gouvernement, le porte-parole Gabriel Attal a estimé mercredi que l'exécutif était "lucide, parfaitement conscient qu'il y a une lassitude vis-à-vis de cette épidémie et des mesures" de restriction.

J.A. et AFP