Depuis le 1er septembre, certaines "personnes à risque", ne sont plus au chômage partiel
Depuis mardi en France, certaines personnes dites "à risque" ont dû reprendre le travail. Le gouvernement, par décret, a décidé de mettre fin au chômage partiel d'une partie d'entre eux. Une décision qui provoque de vives inquiétudes.
Laetitia est infirmière dans la région toulousaine. Elle a vaincu deux cancers il y a 3 ans. Depuis le printemps dernier, elle bénéficiait du chômage mais cette mère de famille, âgée de 41 ans, ne se sent pas très à l’aise depuis qu’elle a repris le travail sur le terrain:
"J’ai quand même hyper peur dans les transports en commun, dans la reprise de mon travail, auprès de gens qui pourraient être susceptibles d’être porteur du Covid-19. Cela ne me rassure pas du tout du tout, aussi bien pour ma santé que celle de mon conjoint ou celle de mes enfants qui ont 14 et 10 ans".
"Si les risques sont trop importants, nous renégocierons avec le gouvernement"
Cette angoisse est très forte chez les personnes dites à risques, c’est pour cela que Gérard Raymond et "France Assos Santé" vont rester très vigilants sur les conditions de retour au travail :
"Si par hasard, nous constatons que les risques sont beaucoup trop importants, nous renégocierons avec le gouvernement pour que ces personnes-là soient à nouveau confinées, et qu’elles ne perdent pas leurs droits, dans le cadre du confinement. La protection et la santé de ces personnes, c’est extrêmement important", plaide-t-il.
Le chômage partiel reste toujours d’actualité pour les personnes atteintes d’un cancer évolutif, les immunodéprimés ou les patients dialysés.