Fin du paracétamol en vente libre: "C'est très bien, l'aspirine est un médicament et non un aliment"

Le docteur Christian Recchia se félicite du projet de l'Agence nationale du médicament qui veut mettre fin à la vente libre du paracétamol. À l'avenir, les pharmaciens pourraient faire de la prévention et filtrer la vente de l'aspirine notamment.

Bientôt la fin du paracétamol en vente libre ? C'est le nouveau projet de l'Agence nationale de sécurité du médicament (ANSM) qui cherche à limiter les risques liés à une surconsommation de certains médicaments comme le Doliprane. L'ANSM voudrait reléguer le paracétamol et les anti-inflammatoires non stéroïdiens derrière le comptoir des pharmacies, pointant du doigt les risques "d'une utilisation inadéquate".

Cette mesure permettrait de renforcer "le rôle de conseil" des pharmaciens auprès des patients qui souhaitent en disposer sans ordonnance. "C'est très bien" se félicite le docteur Christian Recchia, expert santé de RMC. "L'aspirine est un médicament et non un aliment!".

Nombreux dangers

"Le pharmacien de par sa compétence dira qu'un surdosage de l'aspirine peut provoquer des saignements majeurs. Quand vous prenez du paracétamol l'estomac vide vous pouvez provoquer des lésions hépatiques dramatiques!", rappelle le praticien.

Christian Recchia salue "une décision heureuse", estimant que le pharmacien pourra ainsi "prendre la main sur une prévention, une explication et une information".

Guillaume Dussourt