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Essence: "C’est en train de se débloquer" à Marseille, selon la députée Sabrina Agresti-Roubache

Selon la député des Bouches-du-Rhône Sabrina Agresti-Roubache (Renaissance), la situation est "en train de s'améliorer" sur les carburants à Marseille.

Plusieurs régions sont toujours touchées par des pénuries d'essence et de gazole, provoquées par les grèves dans les raffineries et les dépôts de carburants contre la réforme des retraites. Et notamment le Sud. Dans les Bouches-du-Rhône, ce mardi, 39% des stations-service manquaient encore d'au moins un carburant. Mais selon la députée Renaissance Sabrina Agresti-Roubache, la situation s'améliore dans le département.

"C’est en train de se débloquer, assure l'élue des Bouches-du-Rhône dans 'Apolline Matin' ce mardi sur RMC et RMC Story. Il y a eu des discussions, notamment avec la CGT. C’est en train de se passer de mieux en mieux. On va plutôt vers un déblocage, vers quelque chose d’apaisé. Je suis plutôt optimiste. Je le dis aux Marseillais, la situation est en train de s’améliorer. On n’avait pas connu de tels blocages au mois d’octobre. Je pense qu’on a passé le plus dur."

L'Ile-de-France touchée à son tour

Après la Provence et l'Ouest, l'Ile-de-France est également confrontée désormais aux pénuries de carburants. Dans trois départements de la région parisienne, plus du tiers des stations-service manquent ainsi mardi matin d'au moins un type de carburant (essence et/ou diesel) qu'elles proposaient le 1er mars: c'est le cas du Val-de-Marne (44,05%), de l'Essonne (38%) et des Yvelines (33,6%). A Paris, un quart des stations sont dans cette situation (25,45%).

Le grand Ouest du pays reste toujours très touché: le département le plus affecté est désormais la Mayenne (50% des stations en manque d'au moins un carburant). D'autres départements de l'Ouest comptent 40% et plus de stations manquant d'au moins un carburant, comme en Loire-Atlantique (43%) en Île-et-Vilaine (45%), et dans le Maine-et-Loire (40%).

Au niveau national, les chiffres sont voisins de ceux de la veille, avec 15,52% des stations-service de France en pénurie d'au moins un carburant et 6,89% des stations à sec. Sur sept raffineries en France, cinq sont fermées (soit à cause d'une grève des raffineurs, soit par pénurie de brut venant du port) et deux fonctionnent à débit réduit.

LP