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Meurthe-et-Moselle: Emmanuel Macron attendu par la CGT de Saint-Gobain deux ans après sa visite

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Le Président est attendu à Pont-à-Mousson, en Meurthe et Moselle. En 2016, celui qui était alors ancien ministre de l'Economie s'était déjà rendu dans la commune. À l'époque, Yann Venier, syndicaliste CGT, avait refusé de serrer la main de celui qui est devenu président de la République.

Après s'être reposé, le Président de la République repart en tournée. À l'occasion du centenaire de la fin de la guerre, Emmanuel Macron se déplace dans les régions où se sont déroulés les combats de la première guerre mondiale. Il doit rendre hommages aux soldats tombés pendant la grande guerre, et rencontrer des acteurs économique et politique locaux.

Lundi, il est attendu à Pont-à-Mousson en Meurthe-et-Moselle, une ville qu'il connaît bien, puisqu'il s'était déjà rendu dans la commune, alors qu'il était ministre de l'Economie de François Hollande. Venus rendre visite aux 1.200 employés de l'usine de Saint-Gobain qui envisageait un chômage partiel pour eux faute d'activité, il avait croisé la route de Yann Venier, syndicaliste CGT qui avait refusé de lui serrer la main. 

"Nous ne défendons pas les mêmes intérêts"

Un geste qu'il s'apprête à réitérer ce lundi: "J’ai encore plus de raisons de ne pas lui serrer la main qu’à l’époque où il n’était que ministre de l’Economie", assure-t-il à RMC. "La politique qu’il mène actuellement n’est que la continuité et l’aggravation de la politique qu’il menait à l’époque où je ne lui ai pas serré la main", explique Yann Venier toujours en colère contre l'ancien ministre de l'Economie.

"Nous ne défendons pas les mêmes intérêts. Il défend ceux des capitalistes, nous nous défendons les intérêts des salariés, des gens les plus modestes, des retraités, des précaires et des chômeurs. C’est le président des riches et des ultras riches, donc je ne crois pas qu’il nous entendra", conclu-t-il.

Une manifestation de la CGT Saint-Gobain est prévue ce lundi. Si l'usine se porte un peu mieux, les salariés estiment que le président n'a pas tenu ses promesses de l'époque.

Bourdin Direct (avec G.D.)