Périph à 50 km/h à Paris: après un recours, une proposition de loi déposée par Vincent Jeanbrun

C’est l’heure des premiers flashs au-dessus de 50 km/h, sur le périphérique parisien. Dix jours après l’entrée en vigueur de la diminution de la limitation de vitesse, les radars sanctionnent les automobilistes trop rapides à partir de ce jeudi. Mais les opposants ne baissent pas les bras. Dans Apolline Matin, ce jeudi sur RMC et RMC Story, Vincent Jeanbrun, député du Val-de-Marne et porte-parole du groupe Droite républicaine à l'Assemblée nationale, confirme qu’il va déposer à midi une proposition de loi pour que le périph de Paris passe sous le contrôle de la région, à la place de la mairie.
"D’abord, avec l’association des maires d’Ile-de-France, on fait un recours pour faire en sorte qu’Anne Hidalgo n’ait pas à décider seule de la vitesse sur le périphérique, explique-t-il. Et en tant que député, avec un certain nombre de collègues, je fais une proposition de loi aujourd’hui pour régionaliser le périphérique, c’est-à-dire rendre aux Franciliens ce périphérique."
Une pétition pour soutenir la proposition de loi
"C’est l’axe le plus important de notre pays et 80% de ceux qui circulent dessus ne sont pas parisiens, ajoute Vincent Jeanbrun. Il ne s’agit pas de faire une lutte banlieue contre Paris, mais de dire que les Franciliens ont le droit de décider ce que devient cet axe majeur. Je demande que l’autorité des transports, avec Ile-de-France Mobilités présidé par Valérie Pécresse, récupère la gestion de ce périphérique. Je me battrai pour. D’ailleurs, je lance dès aujourd’hui une pétition pour que les citoyens puissent soutenir cette proposition de loi. Ça me donnera de la force pour aller voir mes collègues députés."
Pour le député LR, "le combat est triple", "sur la circulation évidemment, avec la fluidité du périphérique, mais aussi sur le bruit et la pollution". "La ville de Paris n’a plus les moyens de gérer correctement ce périphérique, alors donnons-le à l’Ile-de-France et à ceux qui ont encore les moyens, par leur bonne gestion, de financer des investissements majeurs", souligne Vincent Jeanbrun.