VTC contre Uber: "C'est une frange assez radicale de chauffeurs"

- - AFP
Les chauffeurs de VTC en colère contre Uber continuent leurs rassemblements. Ils étaient une trentaine en tout aux abords des aéroports d'Orly et de Roissy. Les VTC étaient ensuite appelés à rallier en cortège la Porte Maillot dans l'Ouest de Paris.
Samedi, en fin de soirée, le secrétaire d'Etat aux Transports a annoncé qu'il allait réunir lundi à 10H00 les plateformes de VTC (voitures de transport avec chauffeur) et les représentants des chauffeurs. Il a encore une fois appelé à "mettre fin aux violences et blocages".
La journée avait déjà été marquée par des blocages, avec un barrage filtrant à Orly: jusqu'à 300 chauffeurs de VTC en grève étaient mobilisés pour répondre à l'appel des organisateurs du mouvement.
"C'est une minorité assez violente"
Ce dimanche matin dans Le Parisien, le patron d'Uber France, Thibault Simphal dénonçait la violence de certains manifestants.
Et sur RMC, le porte-parole de la plateforme de VTC, appelait le mouvement à cesser: "C'est une frange assez radicale de chauffeurs et ce matin, un dimanche matin, ce sont 15 chauffeurs qui prennent les aéroports en otage en bloquant les routes. C'est une minorité assez violente parce que plus de 300 utilisateurs de VTC nous ont contacté via le service d'assistance d'Uber car ils ont été victimes de débordements, 7 manifestants ont été interpellés par la police ce week-end, un chauffeur de VTC de 56 ans a fait un arrêt cardiaque dans son véhicule et a été hospitalisé après avoir été agressé par 20 manifestants, il faut donc que cela cesse".