Les sites du groupe
La question de l'interdiction des réseaux sociaux pour les moins de 15 ans suscite de plus en plus de débats. Clara Chappaz, ministre chargée du Numérique, a indiqué travailler "activement" sur ce sujet, après la publication d'une tribune dans Le Figaro signée par Gabriel Attal et le pédopsychiatre Marcel Rufo. Les deux auteurs proposent des mesures drastiques pour protéger les jeunes des effets délétères des réseaux sociaux, comme l'instauration d'un "état d'urgence contre les écrans". Ils suggèrent notamment d'interdire l'accès aux réseaux sociaux pour les moins de 15 ans, d'instaurer un "couvre-feu numérique" de 22h à 8h pour les jeunes de 15 à 18 ans, et de limiter l'accès à une heure par jour pour les mineurs. Ils recommandent également des mesures pour réduire l'attractivité des plateformes, comme passer les réseaux sociaux en noir et blanc après 30 minutes d'utilisation ou créer un "addict-score" pour évaluer le potentiel addictif des applications. Une taxe sur les revenus générés par les plateformes en France serait également destinée à financer la recherche sur la santé mentale des jeunes. Cependant, ces propositions suscitent des réactions mitigées. À Bordeaux, des lycéens ont exprimé leur mécontentement face à ces restrictions, tandis que certains parents, comme un père de famille rencontré sur place, se disent rassurés par ces mesures. En revanche, David Soria, expert en cybersécurité, souligne que les meilleures solutions de contrôle passent par l'implication directe des parents dans la gestion de l'utilisation des téléphones des enfants.
Cinq jours après le meurtre d'Aboubakar Cissé à la mosquée d'Alès, la polémique politique reste vive. La gauche accuse le gouvernement d’avoir tardé à réagir, et en particulier le ministre de l'Intérieur, Gérald Darmanin, de ne pas s’être rendu sur les lieux du drame, se contentant de se rendre à la préfecture. Certains membres de la classe politique dénoncent un "deux poids, deux mesures", en comparaison avec d'autres drames touchant des fidèles d'autres religions. La polémique a fait irruption ce mardi à l'Assemblée nationale, où une minute de silence a été observée, après un premier refus. Les députés et ministres se sont levés pour marquer l’hommage. Toutefois, la colère de la gauche est restée palpable, notamment à travers les interventions de l'insoumis Abdelkader Lahmar et de l'écologiste Sabrina Sebahi, qui a critiqué Bruno Retailleau. En réponse, l'entourage de ce dernier a justifié l'absence de contact avec la famille d'Aboubakar Cissé, soulignant que le ministère de l'Intérieur n'est "pas le ministère des victimes".
Dans le contexte des absences fréquentes d’élèves pendant les ponts de mai et les journées d'école buissonnière, Sophie Venetitay, secrétaire générale du SNES-FSU, critique l’idée de sanctionner les parents. Elle déplore la création d’une "école à la carte", qu’elle qualifie de "très agaçante", et dénonce l’hypocrisie de ceux qui prétendent ignorer la réalité de ces absences. Selon elle, ce phénomène participe à la décrédibilisation de l'école. Venetitay souligne que, bien qu'il soit prévisible que certains élèves ne seront pas présents, cela ne justifie pas un manque de respect envers l'institution scolaire. Elle rappelle que ces mêmes personnes sont souvent les premières à se plaindre de l'absence des enseignants. L’enseignante insiste sur l'importance de justifier chaque absence, avec une notification de la vie scolaire envoyée aux parents. Malgré ces absences, elle assure que les enseignants continueront à dispenser leur cours normalement : "Nous sommes enseignants, pas tortionnaires."
Dans un contexte de forte absence d’élèves durant les ponts de mai et les journées d'école buissonnière, Sophie Venetitay, secrétaire générale du SNES-FSU, exprime son mécontentement face à l'idée de sanctionner les parents. Elle dénonce l'instauration d’une "école à la carte", qu’elle juge "très agaçante", et insiste sur l’hypocrisie de ceux qui, selon elle, prétendent ne pas savoir que ces absences sont fréquentes à cette période. Elle souligne que ce phénomène contribue à la décrédibilisation de l'école. Elle rappelle que, bien qu'il soit connu que tous les élèves ne seront pas présents, cela ne justifie pas de manquer de respect à l'institution scolaire. "Ce sont aussi les premiers à râler quand les professeurs ne sont pas là", ajoute-t-elle. Selon elle, il est essentiel que chaque absence soit justifiée, et une note de la vie scolaire sera envoyée aux parents pour cela. Malgré la situation, elle assure que les enseignants continueront à faire leur travail normalement : "On va faire cours normalement, nous sommes enseignants, pas tortionnaires." Elle conclut en soulignant que le véritable problème réside dans "le rapport à l'école", qui, à son avis, est de plus en plus déplorable.
C'est une première. Le quai d'Orsay accuse la Russie d'avoir mené plusieurs cyberattaques contre des intérêts français. Au moins une dizaine d'entités ont été ciblées depuis 2021 selon le ministre des Affaires étrangères Jean-Noël Barrot. Des services public, des entreprises privées ou encore les Jeux olympiques de Paris 2024. Et même en amont, la campagne présidentielle d'Emmanuel Macron en 2017.
Une enquête de l'Ined dévoilée ce mercredi met en lumière une évolution significative des identités sexuelles parmi les jeunes adultes, particulièrement entre 2015 et 2023. Cette étude révèle que les minorités sexuelles sont de plus en plus visibles et reconnues socialement. Le nombre de jeunes adultes (20 à 29 ans) s’identifiant comme bisexuels ou pansexuels a été multiplié par six au cours de cette période, avec une hausse notable chez les femmes. En 2023, près de 14 % des jeunes femmes se définissent comme bisexuelles ou pansexuelles, contre seulement 4 % chez les hommes. La tendance est particulièrement marquée chez les jeunes femmes, où près d'une sur cinq (19 %) ne se considèrent pas comme hétérosexuelles. Parmi elles, 5 % s'identifient comme pansexuelles, 10 % comme bisexuelles, et 2 % comme lesbiennes. Chez les jeunes hommes, 3 % se déclarent homosexuels et 3 % bisexuels. En outre, la proposition des jeunes femmes se définissant en dehors de l'hétérosexualité a été multipliée par cinq, et celle des jeunes hommes par quatre. L’étude, menée en 2023 sur un échantillon de 10 000 personnes âgées de 18 à 29 ans, souligne que ces évolutions marquent un tournant durable dans la société, notamment influencé par des mouvements comme #MeToo. Les témoignages de jeunes adultes, comme Jade, 25 ans, qui se définit comme pansexuelle, ou Martin, 22 ans, montrent que cette évolution de la sexualité est désormais perçue comme une réalité bien ancrée dans le quotidien des jeunes générations.
Pour la première fois, la France a publiquement accusé la Russie d'être responsable d'une série de cyber-attaques menées sur son sol. Selon le ministère des Affaires étrangères, ces attaques sont orchestrées par les services de renseignement militaires russes et ont eu lieu sur plusieurs années. Jean-Noël Barrot a précisé que ces attaques ont ciblé une dizaine d'entités françaises depuis 2021, dont des services publics et des entreprises du secteur de l’armement. Dans une vidéo publiée hier par le Quai d’Orsay, la France a dénoncé les actions de hackers associés aux services de renseignement russes. Parmi les cibles des cyberattaques, on trouve notamment la campagne présidentielle d’Emmanuel Macron en 2017, ainsi qu’un laboratoire anti-dopage lié aux Jeux Olympiques de Paris 2024. Selon Baptiste Robert, hacker éthique, l’ampleur de ces attaques suggère un rôle direct des autorités russes. Le gouvernement français semble vouloir intensifier son bras de fer diplomatique avec Moscou en rendant ces attaques publiques, et Jean-Noël Barrot a insisté sur la détermination de la France à "observer, bloquer et combattre" ses adversaires dans le cyberespace.
La loi sur le narcotrafic a été définitivement adoptée ce mardi à l'Assemblée nationale, avec un large soutien des députés (396 voix pour, 68 contre), après avoir été approuvée à l'unanimité par le Sénat lundi. Ce texte, défendu par Bruno Retailleau et Gérald Darmanin, vise à renforcer la lutte contre le trafic de drogue et la criminalité organisée. Parmi les principales mesures, la création d’un parquet national anticriminalité organisée, sur le modèle du parquet national antiterroriste, permettra de traiter les dossiers les plus graves liés au trafic de drogue. Prévu pour janvier prochain, ce parquet sera un outil clé dans la lutte contre la criminalité organisée. Autre mesure importante : la création de prisons de haute sécurité, dont le premier quartier devrait ouvrir fin juillet à Vendin-le-Vieil, avec un régime strict inspiré des lois antimafia italiennes. Enfin, le texte prévoit la mise en place d’un "dossier-coffre", une mesure controversée qui vise à protéger certaines informations sensibles dans les enquêtes en évitant leur divulgation aux trafiquants et à leurs avocats. Les ministres Bruno Retailleau et Gérald Darmanin ont salué cette adoption comme une "étape décisive" dans la lutte contre le narcotrafic, promettant une réponse judiciaire plus forte face aux criminels.
Le gouvernement va durcir les contrôles anti-drogue pour les chauffeurs de bus scolaires, selon une information de RMC. Cette mesure, qui sera annoncée ce mercredi matin, fait partie d'un plan global pour améliorer la sécurité dans les transports scolaires. Le ministre des Transports, Philippe Tabarot, et François-Noël Buffet, ministre délégué à l'Intérieur, présenteront ce plan. L'objectif principal est de rendre obligatoires les tests salivaires sur tous les chauffeurs de bus scolaires, capables de dépister la consommation de cannabis en quelques minutes. Bien que ces tests soient déjà pratiqués par certaines entreprises de transport, ils ne sont pas obligatoires. Le gouvernement souhaite instaurer un contrôle annuel pour chaque conducteur, en plus des contrôles renforcés par les forces de l'ordre sur les routes. Cette initiative répond à des préoccupations croissantes après un tragique accident de car scolaire à Châteaudun en janvier dernier, où une lycéenne de 15 ans est décédée à cause d’un chauffeur sous l’emprise du cannabis. Les autorités mettent en avant les risques accrus liés à la consommation de drogues chez les conducteurs de transports scolaires, justifiant ainsi ces nouvelles mesures de sécurité.
Les Français ne respectent pas assez la recommandation des cinq fruits et légumes par jour, selon Santé publique France. Nos conseils pour en manger plus sans se prendre la tête.
Des conserves de maïs Bonduelle et de la marque premier prix d'Auchan font l'objet d'un rappel de produits dans toute la France. En raison d'un problème d'étanchéité de leur boîte, elles pourraient être contaminées par des bactéries.