"C’est intolérable qu’on puisse prendre le volant" quand on a trop bu le soir du 31

Vendredi, les Grandes Gueules se sont penchées sur la soirée du Nouvel An. La prévention routière a en effet lancé une campagne pour lutter contre l’alcoolémie au volant lors de cette soirée si spéciale. Et Laurent, ancien militaire habitant de Villeneuve-la-Garenne, a expliqué comment il s’est un jour débrouillé pour éviter à ses amis de faire une grosse bêtise. "J’étais militaire il y a 25 ans. Je n’ai jamais bu. La seule fois où j’ai bu dans une soirée, on était en boite de nuit avec mes collègues militaires, mes clés de voitures ont terminé dans le Rhin. C’est moi qui les ai jetées. Je ne voulais pas conduire, j’étais bourré, et mes collègues voulaient conduire. Et comme on a commencé à se disputer, j’ai dit «et bien personne ne conduira, on rentrera à pieds». Et Strasbourg-Haguenau, 25 bornes, je peux vous dire que ça rafraîchit les idées en plein hiver", raconte-t-il.
"Ça m’est déjà arrivé de ramener des gens à la maison"
Aujourd’hui encore, Laurent est très attentif aux personnes ayant consommé trop d’alcool pour pouvoir rentrer en voiture. "Je les raccompagne. Ça m’est déjà arrivé de reprendre la voiture parce que je n’avais pas bu et de ramener des gens à la maison. Pour moi, c’est intolérable qu’on puisse prendre le volant. Ce n’est même pas pour soi, c’est pour les autres. Je suis papa d’une petite fille de trois ans. J’ai déjà entendu des gens qui avaient renversé des enfants ou des adultes, je ne comprends pas qu’on puisse prendre le volant".